Montée de la frustration - Histoires de Sexe

Montée de la frustration

... avances de son cher mari qui doit lui sembler un peu fade.

En effet, l’épouse bafouée, mais perspicace, imagine plutôt Monique s’offrant à un étalon balèze, velu et basané.

Ainsi va la soirée jusqu’à ce que les invités quittent leurs hôtes alors que la nuit est bien avancée.

Sur la route du retour, Étienne quelque peu éméché s’adresse à sa femme avec une pointe de contrariété.

— On peut dire que tu as fait ton petit effet ce soir, ma chérie. Tous les hommes te mangeaient dans la main.
— Je me demandais si tu l’avais remarqué, répond alors Monique rêveuse. C’est agréable de se sentir désirée, mais rassure-toi, tes copains ne m’intéressent pas. Sur ce plan-là du moins… ajoute la brune sensuelle sur un ton mystérieux.
— Ah bon ! Et qu’est-ce qui t’intéresse sur ce plan-là comme tu dis ? s’étonne Étienne.
— Toi, bien sûr, mon chéri…
— Vraiment ? lâche le mari méfiant. Et quoi d’autre ?
— Tu veux vraiment le savoir ?
— Évidemment.
— OK ! Tu l’auras voulu ! Ce qui me fait mouiller aujourd’hui, c’est un grand mec costaud plutôt typé, un vrai mâle avec des attributs en rapport, s’exclame Monique d’une voix affirmée.

Étienne évite de peu une embardée en considérant son épouse avec stupéfaction.

— Tu déconnes ?
— Peut-être ou peut-être pas. Tu connais mes origines méditerranéennes. Chassez le naturel, il revient au galop. Je ne suis pas sûre que tu aies bien conscience que ta femme a le sang chaud et beaucoup de tempérament.

Étienne encaisse la pique en ...

... silence.

De retour à la maison, étendu sur le lit dans le plus simple appareil, malgré son orgueil écorné, il ne peut qu’admirer sa femme en train de se déshabiller.

Dressée sur ses talons démesurés, elle bombe fièrement ses seins sublimés par son soutien-gorge pigeonnant. Puis tout en conservant sa jupe, elle fait glisser sensuellement son Tanga le long de ses jambes gainées de nylon.

— Tu aimes sentir l’étoffe légère caresser ton beau cul nu, ma chérie ? lâche Étienne excité.

Monique acquiesce :

— C’est très agréable en effet et très émoustillant aussi ; je suis sûre que ton copain Guy serait heureux d’être à ta place.

Étienne esquisse un sourire forcé avant de répliquer :

— Vu ce que tu m’as avoué tout à l’heure, tu serais sans doute déçue.
— Ah bon ?
— Oui, tu trouverais sans doute qu’il manque de répondant.
— Vraiment ! lâche Monique avec une pointe de perfidie. Mais tu connais peut-être un mâle plus en phase avec mes attentes ? insiste-t-elle.
— Tu te rappelles de Geoffrey G. ? répond Étienne sans ambages.
— Vaguement, une espèce de colosse velu au visage rougeaud et au nez proéminent si je ne m’abuse.
— C’est bien ça ! figure-toi que ce mec est monté comme un mulet et qu’il collectionne les conquêtes.
— Tiens donc ? lâche Monique stupéfaite.
— Parles-en à ton amie Ghislaine ; tu seras édifiée. Il ne s’est pas privé de nous raconter comment il l’a baisée maintes et maintes fois. Et qu’elle n’a jamais rechigné à lui offrir tous ses orifices ...