1. Les extrêmes de D à R


    Datte: 15/06/2023, Catégories: fh, jeunes, vacances, campagne, jardin, voiture, caresses, Oral pénétratio, amouroman, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    En l’an de grâce 1979, ce samedi en début d’après-midi, Delphine promène son agréable silhouette blonde, enveloppée d’une robe blanche légère dans les rues de la petite ville de province. Mai 68 étant passé par là, le printemps se finissant, l’été arrivant, chapeau de paille sur la tête, la jeune fille, plutôt libérée de nature, affiche un peu plus de peau découverte par rapport à ce que la morale bourgeoise encore fortement ancrée accepte communément.
    
    Cela dit, les notables du coin ne se gênent pas pour la reluquer de haut en bas, quitte à la vouer ensuite aux flammes de l’enfer, leurs dignes épouses faisant exactement la même chose, même si certaines auraient aimé pouvoir faire la même chose au même âge.
    
    Indifférente aux regards, son petit sac blanc en bandoulière, Delphine poursuit sa route, peu soucieuse de la sulfureuse réputation qu’on lui faisait. Elle aimait les garçons, et alors ? Le seul ennui, c’est qu’il faut embrasser beaucoup de crapauds avant de trouver le Prince charmant. Mais le jour où elle lui mettrait la main dessus, elle se cramponnera à lui telle une moule à son rocher !
    
    — Oh oui ! Si je trouve la perle rare, je lui mets le grappin dessus et je ne le lâche plus !
    
    Elle rit doucement, puis se ravise :
    
    — Oui, mais… c’est peut-être aussi le meilleur moyen de le faire fuir à quatre pattes ! Voire même à cinq ! Coucher, ça, tous les garçons sont OK. Mais dès qu’il s’agit de s’engager un peu, il n’y a plus personne !
    
    Chassant cette mauvaise ...
    ... pensée, elle murmure :
    
    — Bah, j’ai encore le temps devant moi, même si mes deux grand-mères étaient déjà mariées à mon âge !
    
    Sourire aux lèvres, Delphine continue de déambuler sur les trottoirs de la petite ville, dans le cliquetis de ses hauts talons.
    
    Toujours en l’an de grâce 1979, même jour, même heure ou presque, Romain est actuellement penché sur sa feuille remplie de gribouillis, crayon en bouche, entouré de piles de livres ouverts. Il sent confusément qu’il n’est pas loin de la solution, mais elle n’est pas encore sous son nez.
    
    — Pff, Thomas Edison avait raison quand il parlait de 99% de transpiration !
    
    Il s’acharne encore un peu, puis il finit par admettre que ça ne vient pas, et que ce n’est pas la peine d’insister. Alors, flegmatiquement, il pose le crayon sur la table, déplie ses presque deux mètres de hauteur, puis il se lève, et décide de se changer les esprits en allant faire un petit tour au dehors, décidant de ne pas se changer, restant en short et T-shirt.
    
    Afin d’être un peu plus présentable pour sortir, face au miroir de la salle de bain, il donne un coup de brosse dans ta tignasse brune. Puis accrochant une sacoche autour de son cou, il murmure pour lui-même :
    
    — Je prends quand même mes papiers, on ne sait jamais.
    
    L’intérêt de vivre en ville est qu’on est tout de suite au milieu des magasins, mais que ça ne vaut pas le calme serein de la nature. Néanmoins, pas loin, il y a un parc public. Tandis qu’il marche dans sa direction, Romain ...
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