À la recherche d'un nouvel équilibre (2) - Histoires de Sexe

À la recherche d'un nouvel équilibre (2)

... Soulagée, je reste néanmoins sur ma faim…

Quand Anthony rentre enfin très peu de temps après, à peine a-t-il franchi le pas de la porte que je me jette à ses genoux. J’ouvre sa braguette, je sors son pénis et je commence à le pomper comme une furie. Quand son érection devient maximale, ce qui ne prend pas beaucoup de temps, je me relève et me place dos au mur de l’entrée en l’attirant avec moi.

Une fois bien calée entre les deux, j’enroule mes jambes autour de ses hanches et je reste suspendue à son cou. Sans se faire prier, il écarte la ficelle de mon string avant de me pénétrer d’une seule poussée, puis il me besogne furieusement. Exactement ce dont j’avais envie. De manière totalement inhabituelle après un assaut aussi bref, je pars dans un orgasme violent, en lui griffant la nuque et lui mordant le lobe de l’oreille gauche. Abandonnant tout contrôle, il me rejoint à grands coups de reins et nous jouissons en osmose.

Une fois apaisée, je laisse mes pieds reprendre contact avec le sol et je libère Anthony, un peu gênée. Sa bite luisante de mes sécrétions, encore à la verticale, dépasse de manière obscène de son pantalon de costume. Après avoir constaté avec un grognement de contrariété une large tâche mal placée autour de la braguette ouverte, il me regarde d’un air interrogateur en me demandant ce qui m’avait mise dans cet état. Je bafouille des explications vaseuses autour du sentiment de solitude et de manque qui m’a habitée en ce premier jour de séparation ...

... après les vacances. Pas totalement convaincu il me semble, il fait semblant de s’en contenter, poliment.

Mardi

En raison d’une activité réduite en cette deuxième quinzaine d’août, Anthony peut rentrer tôt. Tant mieux car j’ai passé la journée à tromper l’ennui, l’impatience, les doutes et les interrogations. Je me suis attelée sans entrain à des tâches ménagères, adonnée sans passion à la lecture. J’ai aussi continué à me documenter sur les retours d’expérience d’utilisateurs (et utilisatrices) de cages de chasteté… et à fantasmer sur le week-end à venir.

Nous sommes en train de siroter une bière à l’ombre dans notre jardin en échangeant des banalités sur nos journées respectives. Il a enfilé sa tenue habituelle en cette saison au retour du travail : un simple short sans rien dessous. Alors qu’il n’ y a vraiment rien d’excitant dans notre discussion très sage, je crois discerner du mouvement du côté de son entrejambe. Soudainement, il m’ordonne d’une voix calme mais ferme :

— Suce-moi.

Ah ! Je comprends mieux les mouvements dans le short ; son esprit était ailleurs…

En silence, je m’agenouille devant lui, je lui enlève son seul vêtement et je me mets à l’ouvrage, consciencieusement mais sans enthousiasme, la tête ailleurs. Après qu’il s’est soulagé dans ma gorge sans qu’une goutte ne m’échappe, comme d’habitude, il se permet une réflexion, brutale mais sans aucune trace de rancœur. Juste froid et factuel.

— Je t’ai connue meilleure suceuse.

J’encaisse la ...