1. Le plaisir est dans l'ivresse (1)


    Datte: 14/06/2023, Catégories: Hétéro Auteur: pastresage, Source: Xstory

    Jeudi 05 aout, fin d’après-midi, au bureau et toujours cette idée dans un coin de ma tête que je m’ennuie.
    
    Une solution, souvent la même, s’offre à moi, me connecter à mon site de vidéo favori et voir si une bonne surprise m’y attend dans ma boîte de réception.
    
    Je me connecte, rien de bien folichon, des spams, des demandes d’amis que je classe sans suite, mais toujours pas de message d’elle.
    
    Elle ? C’est « teencoquine », une utilisatrice ici. Je ne saurais plus dire exactement depuis quand et comment nous sommes en contact ici, mais il nous arrive d’échanger un peu, au bien sûr rien de très explicite, car, comme toutes les femmes ici, la demoiselle n’a guère le temps de plus que les simples banalités. Les hommes qui me lisent aujourd’hui savent exactement de quoi je parle. Et le contraste est saisissant quand on compare du côté des hommes le nombre incalculable de demandes de contact qu’il nous faut tenter pour de temps en temps avoir la belle surprise d’une réponse féminine. Et la belle surprise pour moi, c’est « teencoquine ». Pourquoi elle ?
    
    Soyons honnêtes messieurs, s’il faut parfois « ratisser » large pour trouver une femme réelle ici, quelle chance avons-nous de tomber sur une qui coche toutes les cases ?
    
    Nous habitons la même région, elle est superbe, coquine, libertine, il n’en faut pas plus pour que déjà, des flashs d’images m’encombrent l’esprit quand elle me répond. Nous parlons donc ici depuis quelques mois maintenant, j’ai lu tous ses récits, et ...
    ... chacun d’entre eux n’a fait que m’enhardir davantage et renforcer ma frénétique envie de lui donner envie à son tour de me rencontrer.
    
    Oui, mais voilà, je ne suis pas un garçon facile, enfin comprenez par là qu’il n’est pas facile pour moi de me libérer de mon quotidien. La jeune femme ne rencontre qu’en sauna/club, et de mon côté, je ne peux rencontrer qu’en journée... et quand bien même il faudrait déjà qu’elle ait envie de me rencontrer.
    
    En parlant de cela... Il est sans doute important de se présenter un peu.
    
    Moi, Johan, 36 ans, un esprit coquin doublé d’une imagination sans limites, enfermé dans un corps d’une banalité déprimante. De taille moyenne, je suis le genre de personne qui, de mémoire, n’a jamais connu le regard d’une jolie fille sur soi en se retournant dans la rue ou à l’autre bout du bar. Tout visuellement chez moi transpire la platitude. Le teint pâle, un nez massif, un regard certes rieur, mais quelconque, et malheureusement beaucoup trop de preuves de ma gourmandise sur ma silhouette. Un corps donc rebondi sans être vraiment massif. Et pour continuer sur l’anatomie, là encore rien ne dénote par rapport au reste, tout est triste et n’évoque guère l’appétence.
    
    Je me dis souvent que si j’avais tiré au sort le physique de dieu grec à la place, et en gardant celle de mon esprit, je serais un queutard olympique.
    
    Mais revenons-en à elle. Marie, sa silhouette est une invitation. Vous voyez ce que je veux dire, comme la pomme dans le dessin animé, ...
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