L'extase de l'amour
Datte: 10/09/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
pénétratio,
confession,
Auteur: Heither, Source: Revebebe
Il était beau, si beau. Ses yeux bleus, son regard timide, mais joueur. Des cheveux couleur de blé, sûrement doux. Je mourais d’envie de passer ma main dedans, d’embrasser ses lèvres délicieuses. La blancheur de sa peau me rappelait l’exquise pâleur des anges. Un charme certain dans cet homme qui se trouvait devant moi et qui, je l’ignorais encore, allait me faire vivre les moments les plus intenses de ma vie.
— Est-ce que mon appartement te plaît ? me chuchote-t-il en passant près de moi, une main effleurant mon dos au passage.
Il rit. Je me demande comment nous allons en arriver au fait. Je me demande s’il sait que je meurs d’envie de l’embrasser. Curieusement, l’atmosphère se charge. Il me demande de le suivre. J’entre dans sa chambre, où il pose négligemment son sac. Il retourne dans la cuisine nous chercher à boire, revient dans sa petite chambre en prenant les cours dont il a besoin dans son sac, puis s’allonge sur le ventre, ses papiers étalés devant lui sur son lit couleur d’ivoire.
— Je suis désolé, mais travailler à un bureau m’est impossible ici. Si tu veux que je t’aide pour le devoir de mardi, il va falloir que tu prennes place à mes côtés ! dit-il, enjoué.
Je joue le jeu et m’allonge sur le ventre. Il me donne quelques papiers, m’explique ce que je lui demande et le temps passe vite, à ses côtés. Nous finissons et il se retourne sur le dos, un sourire de satisfaction sur les lèvres. Je range tous les papiers éparpillés en un seul tas, que je pose ...
... plus loin puis me mets comme lui, allongée sur le dos. Je suis bien, apaisée. J’ai réussi quelque chose, enfin. Il tourne la tête vers moi, ses beaux yeux plongent dans les miens. Je m’aperçois qu’il fait presque nuit. Je le lui fais remarquer, puis il allume sa lampe de chevet. Tamisée, elle créée une ambiance particulière, chaleureuse, il y a quelque chose d’enivrant. Nos corps si proches l’un de l’autre… Je ferme les yeux, un sourire aux lèvres. Je sais que je ne devrais pas, mais l’idée de lui appartenir ce soir réveille dans mon corps des sensations que je voudrais voir tues.
Il inspire puis expire, inspire, expire… Je me laisse bercer par sa respiration lente et profonde. Alors que je commence à laisser mon esprit vagabonder, je sens quelque chose qui touche mon bras. Je n’ouvre pas les yeux, je veux me laisser surprendre. Ce sont ses doigts. Il les fait jouer sur ma peau nue, les fait aller de haut en bas, puis son jeu se transforme en caresses lentes et agréables. Je souris malgré moi. Quelque chose me pousse à lui rendre ses caresses, mais quelque chose d’autre m’empêche de bouger. J’ai peur qu’il me voie sourire, que cela l’incite à continuer. Mais c’est plus fort que moi… Il est d’une douceur qui m’était inconnue des hommes jusque-là.
Ses caresses vont de mes doigts à mon épaule. Il marque une légère pause puis continue son épopée jusqu’à mon cou. Il hésite, je le sens. Je penche imperceptiblement le visage vers lui ; encore un signe que mon corps lui envoie ...