Panne d'ordinateur (6)
Datte: 10/06/2023,
Catégories:
Transexuels
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... sonnait à la porte de l’appartement. Au moment d’ouvrir, Alice était un peu nerveuse, c’était la première fois qu’elle allait être vue dans cette tenue. Une fois, la porte ouverte, le regard posé sur elle et le sourire affiché la rassurèrent.
— Ah oui ! François avait raison, tu es magnifique. Tu ne me fais pas entrer.
Pendant une seconde, Alice resta figée bloquant le passage. Il fallut la demande accompagnée d’un geste pour l’inciter à se mettre sur le côté pour laisser entrer la nouvelle venue.
— C’est bien que tu sois venue, je pensais que tu débarquerais plus tôt.
La voix de François provenant du salon fut comme un signal. Alice accompagna Florence dans la pièce. En marchant, elle venait de sentir une caresse sur son fessier, elle se dit que l’amie de François avait un côté tactile. Cependant, cet effleurement n’était pas désagréable, bien au contraire, elle le trouvait agréable.
— Alors, comment la trouves-tu ? N’est-elle pas magnifique ? Dommage pour les cheveux...
— Oui, très belle, je la trouve très belle. Les cheveux ? Ils sont bien ses cheveux, ils sont déjà longs. En arrangeant un peu la coiffure, cela ira. Oui ! Je sais, tu aimes les cheveux plus longs. Je te rassure, ils pousseront.
— Ha ! Bien ! C’est parfait, j’ai envie d’aller manger au resto.
— Pourquoi pas, je vais affiner ses sourcils et lui donner un coup de peigne. Ensuite, elle aura droit à une petite manucure et le tour sera joué. Tu aurais pu m’attendre, j’aurais aimé ...
... participer à la séance d’habillage.
Tout en parlant, Florence avait fait asseoir Alice sur une chaise. Le ton professionnel de l’esthéticienne était de retour. Tout en travaillant, elle continuait à parler à François. Alice se pliait de bonnes grâces aux demandes et laissait faire sans intervenir. De sentir la jeune femme la manipuler, ce n’était pas déplaisant du tout. Elle découvrait encore de nouvelles sensations agréables. Les frôlements furtifs de la jeune femme et son parfum cela avait tendance à l’émoustiller. Ces mains douces et chaudes la faisaient frémir. Combien de temps s’était écoulé ? Elle n’en savait rien.
— C’est terminé, ma belle ! Regarde François ! Mieux que ça, je ne saurais faire.
— Mais tu as raison, elle est à croquer !
En tournant autour d’Alice, il détailla tout ce qui avait été fait. En souriant, il la regardait satisfait du travail accompli. Les mains manucurées, les ongles peints, le visage maquillé et la coiffure avaient apporté ce qui manquait dans l’apparence de son amie.
— Florence ! Une fois de plus, tu m’as épaté. Tu avais raison, même si ses cheveux sont un peu courts tu as mis en valeur son joli minois. La forme des sourcils change bien son regard.
Pour montrer sa satisfaction, il déposa un baiser sur la bouche de la jeune femme. En réponse, elle lui saisit la tête pour l’embrasser véritablement. Sur sa chaise Alice, assistait à l’échange en se disant qu’il y avait une histoire entre ces deux-là.
— Oui, il y a un lien profond ...