Causes et conséquences (2) - Histoires de Sexe

Causes et conséquences (2)

... bien comprendre que c’était ma première expérience libertine ! Ça va surement te faire rire, mais voir et entendre Aurélie dans cet état d’excitation avait doublé la mienne. J’avais tenté de prévenir :

— Aurélie, si tu continues, je ...

— Oh putain ! Éric ! C’est trop bon !

Inutile de l’interrompre : son orgasme était proche. Le mien aussi. Et ce fut involontairement que nous vinrent tous les deux simultanément. Elle, dans un râle infini, les yeux plongés dans ceux d’Éric. Moi, invisible, en quatre jets puissants sur mon torse. Ils s’embrassèrent goulûment.

— Encore ! demanda-t-elle.

— Vas-y Julien ! Tu prends ma place ?

— Désolé... Mais...

— Oh non ! Ne me dis pas que tu es venu ! s’exclama Aurélie.

— Ben si...

Je lus sans ambiguïté la déception dans leurs yeux, dégoûtés aussi bien par la perspective d’une soirée loupée que par la vue de mon sperme étalé sur mes abdos.

— Ben va te nettoyer et essaie de la réactiver, fit-elle sèchement.

En temps normal, je n’aurais laissé personne me parler ainsi. Mais j’avais honte. J’entrais penaudement dans la salle d’eau pendant qu’ils reprenaient leurs affaires, le membre épais d’Éric n’avait rien perdu de sa vigueur malgré l’interlude.

Je pris une douche rapidement, et tentai une remise en érection. Ça allait être compliqué : mon sexe ne réagissait pas malgré les cris d’Aurélie dans la pièce d’à côté. Malgré les grincements du lit. Malgré la nouveauté de l’expérience.

Je sortis nu de la salle ...

... d’eau. Sur le lit, Aurélie était de nouveau à quatre pattes ; Éric la prenait en levrette. Elle me vit. M’intima d’approcher. Essoufflée.

Je m’exécutai. Fébrilement. Elle attrapa mon sexe mou et le mit entièrement en bouche. C’était particulièrement agréable. Éric me regarda, haussa les épaules avant d’imposer un rythme soutenu. Les fesses d’Aurélie claquait fort contre son pubis. La petite gémissait de plus en plus fort. Lâchait parfois mon sexe toujours mou le temps d’un "Putain ! Vas-y !". S’efforçait de me rendre ma virilité.

Au bout de quelques minutes, elle abandonna. Je me reculai. Elle se concentra entièrement aux assauts d’Éric. Nous n’étions plus trois ; désormais ils étaient deux.

— Julien... Prends mon... Téléphone... Qui est dans... Mon sac à main... Et... Hmmm... Filme-nous...

— Tu seras moins inutile ! plaisanta Éric sans faiblir dans l’effort.

C’était peut-être une plaisanterie, mais je t’avoue qu’à l’époque je l’avais très mal pris. Je m’étais résigné finalement à passer une mauvaise fin de soirée, alors au fond, il fallait bien le reconnaître, mon manager avait raison. Je pris son téléphone et déclenchai la prise vidéo. Je filmais sans interruption les secousses du lit, les positions qu’ils enchaînaient, leurs langues qui se nouaient. C’est vrai qu’ils étaient beaux !

"Alors tu ne bandes... Hmm... Toujours pas ?" me demanda Aurélie. Instinctivement, en même temps que je perfectionnais mon cadrage, et sans m’en rendre compte, je tripotais mon ...