Simon, d'Ange à Démon. (22) - Histoires de Sexe

Simon, d'Ange à Démon. (22)

... Bah oh ! C’n’est pas facile de faire ça sous l’eau sans se boire la tasse…

— Alors toi ! T’est vraiment incrédule, allez vient, on va se faire bronzer.

— Tu es sûr que personne ne va nous tomber dessus ?

— Bah oui, sauf si quelqu’un connaît aussi cet endroit, et puis ce n’est pas si grave si on nous voit à poil, si ?

Jérémy ne répond pas, car au fond de lui et depuis qu’il s’est lâché, il aimerait bien être pris en flagrant délit d’exhibitionnisme afin de le raconter à son « Amour » bien plus dévergondé que lui ; il espère ainsi se faire pardonner de ses infidélités. Étendu nu sur le dos, Simon se sèche sous les rayons du soleil ; Jérémy admire le corps de son ami qui offre la particularité d’être glabre. En admiration devant cet état qui le rend envieux et presque jaloux, car il trouve cela parfaitement beau et après de longues hésitations il lui demande :

— Dis-moi Simon, je suppose que tu te rases tous les matins pour être, ainsi sans poils ? Je trouve ça particulièrement beau et j’aimerais le faire aussi.

— Tu es fou ! C’est un coup à se tailler des steaks et de se couper les couilles. Non, je m’épile et je vais avec ma mère à Château dans un salon de beauté ; la semaine dernière je me suis même tapé l’esthéticienne qui m’a littéralement violé. Si tu veux je te donne l’adresse et tu n’auras qu’à demander Clarisse, avec ma mère on a fait un hammam puis épilation à la cire et massage. Quand ma mère est sortie, la masseuse qui était nue sous sa blouse m’a ...

... sauté dessus : elle m’a taillé une pipe et ensuite elle s’est empalée sur moi ; je peux te garantir que j’ai passé une après-midi fantastique.

— Ah ! reprend Jérémy visiblement déçu. Je ne pourrais jamais y aller, tu sais je n’ai pas beaucoup d’argent : déjà que mes parents paient ma part de loyer de mon appart et ma bouffe ; je ne vais pas leur demander de m’offrir une séance de soins de beauté.

— Ah, je vois, si tu veux on rentre et je vais demander à ma mère si elle veut bien te le faire.

— Quoi ! Tu veux que je me foute à poil devant ta mère ?

— Bah oui, puisque nous vivons ainsi, et puis tu sais : un cul est un cul, elle ne va pas te bouffer ; au pire elle te sucera, répond Simon en riant. Allez, laisse-toi tenter.

Après un long silence de réflexion, Jérémy répond :

— Bon, c’est d’accord, j’ai tellement envie d’être comme toi, cela fera une belle surprise à mon amour quand je rentrerai à Lyon.

— Et comme elle s’appelle : ton « Amour » ?

— Christelle, répond Jérémy du tac au tac puis il détourne la conversation.

— On va chercher ce qu’il faut à manger chez moi, car mes parents m’ont préparé un panier de victuailles en me disant que quand on est invité chez quelqu’un il ne fallait pas arriver les mains vides, et aussi d’offrir des fleurs le lendemain pour remercier la maîtresse de maison.

— Waouh… ! Classe, elle va être ravie.

Pour les deux garçons il est temps de se rhabiller, mais voilà que Jérémy ne semble pas rassasié et demande :

— ...