De chaudes études - 5 - Histoires de Sexe

De chaudes études - 5

... J’espère que je vais pas le payer moi aussi… mais, non. Moi, j’ai agi pour la bonne cause, c’était pas de gaieté de cœur. » Alors qu’il se réjouit lui aussi de l’état de celle qui l’a manipulé, Drake cesse soudainement de rire pour revenir à la charge :

— Et donc, le prof ?

Puisqu’il ne va pas me lâcher, autant lui donner ce qu’il veut…

— C’est bon. On peut compter sur un douze.
— Douze ? C’est tout ? Mais qu’est-ce que t’as foutu ?
— Eh oh, tu as vu ce qu’on a fait ce matin, tu crois qu’on pourrait obtenir un vingt sans attirer l’attention ? Douze, c’est très bien, ok ?
— Grmmh… ok.
— Vous allez nous expliquer, ou vous comptez garder vos petits secrets ? questionne ma toute belle.
— On garde le secret, fais-je en m’emportant un peu.

Je regrette immédiatement d’avoir remballé Myriam si rudement, surtout quand je vois à quel point ça l’a brusquée. Je vais pour m’excuser quand Drake intervient :

— En fait, j’ai demandé à Jenny d’aller s’occuper un peu de Thompson, pour pas qu’on se tape un zéro. Elle y a couru, la coquine !

Je lui colle une baffe magistrale, et tant pis si quelques-uns de nos voisins se tournent vers nous.

— Salaud ! Ça va pas de dire des trucs pareils ? Il ment, dis-je aux deux autres, je voulais demander à Helen de s’en charger, vu qu’elle, elle aime vraiment ça, mais elle a pas répondu. Maintenant, je sais pourquoi… alors, j’ai dû m’en charger moi-même, mais je vous garantis que c’était purement…
— Professionnel ? sourit ...

... Warren.
— Gnea ! Enfin bref, le sujet est clos, et, la prochaine fois que j’ai le malheur de bosser avec toi et que ça foire comme ça, dis-je à Drake, et c’est toi qui iras « t’occuper » du prof !

Une fois de plus, notre benêt national s’enfonce dans la bouderie alors que nous rions tous les trois. Je poursuis un peu dans la plaisanterie, pour finir d’exorciser :

— En plus, quand il a vu ma poitrine, j’ai cru qu’il allait me faire une crise cardiaque entre les pattes. Il a pas dû en voir souvent, avec sa tronche.

Warren se met à chantonner :

— Elle a des seins revolver… elle a les nibards qui tuent ! Ça aurait pu être marrant, qu’il calanche comme ça !

Je le pousse gentiment, avant de rire avec lui. Finalement, je peux mordre à pleines dents dans cette nourriture ; tant que j’aurai des amis comme eux qui ne me jugent pas, je devrais réussir à m’en tirer avec ma conscience ! Le repas se passe franchement bien, dans la bonne humeur – sauf pour Drake, mais il l’a bien cherché ! – et, au moment de partir, Warren me retient par le bras :

— Hem, Jenny ? Je peux te parler un instant ?
— Bien sûr !
— Ok, alors, voilà. Je me disais que le courant passait plutôt bien, entre nous, alors, ça te dirait que, ce soir, toi et moi, euh…
— Oui ? fais-je avec mon plus beau sourire, en espérant qu’il finisse sa phrase au plus vite.

C’est qu’il a réussi à faire accélérer mon cœur, le bougre, avec son look de surfeur et ses manières ! Ce qui est drôle, c’est qu’autant pendant nos ...