1. Le nez


    Datte: 06/06/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: J A, Source: Hds

    ... vestiaire. J’ai pris ma voiture sur le parking et foncé à la maison. Ouf, je n’avais pas recroisé Seb.
    
    Arrivée à la maison, j’ai jeté toutes mes affaires dans le panier à linge sale de la buanderie et je me suis douchée. Heureusement, David dormait déjà quand je me suis couchée à côté de lui. Quelle soirée, j’avais failli craquer pour ce séducteur et j’avais dû me masturber sous la douche pour me calmer.
    
    Le lendemain, David était déjà levé quand je me suis réveillée. Dommage, j’avais espéré une bonne partie de jambes en l’air, pour finir d’apaiser mon excitation de la veille. Je l’ai rejoint dans la cuisine et j’ai essayé de l’attirer dans le lit, mais devant sa froideur, j’ai laissé tomber. Je craignais qu’il se doute de quelque chose.
    
    Le reste du samedi et le dimanche étaient passés lentement. David ne prêtait pas attention à mes avances et mes tenues sexy. J’essayais d’oublier mon comportement à la fête, mais j’avais l’impression qu’on pouvait lire la culpabilité sur mon visage.
    
    Lundi, j’ai été contente de retourner au travail et laisser derrière moi, l’atmosphère tendue du week-end. La journée est passée tranquillement, mais dès le lendemain Sébastien a refait son apparition. Il m’attendait dans le coin pause, vers la machine à café. Trois étages en-dessous de son bureau, c’était à peine discret.
    
    Il voulait discuter de ce qui s’était passé entre nous. Il souhaitait continuer notre aventure, sûr que cela valait le coup. Selon lui j’étais une femme ...
    ... exceptionnelle et il ne faisait que penser à moi. J’aurais dû être plus ferme et l’envoyer sur les roses à l’instant même.
    
    Les semaines suivantes furent un long siège. Il m’envoyait des fleurs et des petits cadeaux. Je n’ai pas osé démentir, quand ma collègue a cru que cela venait de mon fiancé. Sébastien m’attendait près de la machine à café à la pause, au resto à midi et le soir à la sortie. On pouvait dire une chose de lui, il était persévérant.
    
    Tout cela flattait mon ego et peu à peu mes défenses faiblissaient. Après quatre semaines de cour assidue, j’ai fini par accepter de dîner avec lui le vendredi. C’était à moitié pour m’en débarrasser et à moitié parce que j’aimais être désirée.
    
    Vendredi j’ai compris que l’invitation se déroulerait chez lui et j’ai failli annuler. J’avais déjà monté une fable pour David, avec une réunion de travail tardive, en visioconférence avec New York. J’ai finalement accepté d’y aller, j’ai pris ma voiture et l’ai suivi jusque chez lui.
    
    Son appartement était grand. Il avait une cuisine ouverte, donnant sur une grande pièce à vivre, qui faisait office de salle à manger et de salon. Il devait être bon cuisinier car cela sentait très bon. J’ai été étonnée, quand il a mis un troisième couvert.
    
    - C’est pour mon ami Laurent. Il est de passage et comme c’est la seule occasion de le voir avant des mois, j’étais obligé de l’inviter.
    
    Je me suis sentie rassurée. S’il y avait un autre invité, Seb ne pourrait pas pousser trop loin ses avances. ...
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