Le cobra macassar - Histoires de Sexe

Le cobra macassar

... il se fait son cinéma, il imagine sa bouche mordillant les fabuleux tétons durcis, sa main glissée dans les cuisses de Carou, le sexe chaud et trempé inondant ses doigts, les gémissements de la belle qui se tortille sous ses caresses…

Il se branle Bryan, frénétiquement. Sa main découvre et recouvre le gland écarlate, titille la hampe du pieu, fait rouler les veines gonflées de son zguègue insolent.

De toute façon, il le sait bien, s’il veut arriver à dormir ce soir, il faut en passer par là : une bonne branlette pour calmer Pôpaul et ses sens, et après ça… dodo !

Les yeux clos, il se fabrique son film : images 3D en relief, son surround, il est emporté Bryan et il ne faut pas longtemps pour que son chibre expulse son foutre. Secoué par la mécanique libératrice, il contient comme il peut dans sa main la semence gélatineuse.

Il se léchera consciencieusement les doigts avant de sombrer dans un sommeil qui risque selon toute vraisemblance d’être émaillé de rêves brûlants.

oooOOOooo

En arrivant ce matin, Bryan avait le visage fermé, sourire forcé. J’ai supposé qu’il était encore gêné par l’intermède de la veille. Aussi, en m’asseyant sur un des tabourets hauts de la table des petits-déj, je décidais de lui présenter mes excuses.

— Bryan, je suis heureuse que tu sois revenu et je te présente mes excuses pour…
— Stop, lâche-t-il en me coupant la parole, laisse tomber. On oublie !

Comme je ne réponds rien, il enchaîne :

— Et puis d’abord, on n’a rien ...

... fait de mal !

Il sourit, marque un temps avant de reprendre :

— Juste un peu de bien, et y a pas de mal à s’faire du bien, non ?

Comme j’ouvre de grands yeux étonnés, il poursuit :

— Oh, Carou, on est entre adultes, on peut se parler franchement ! C’était… très agréable… J’ai beaucoup apprécié… et tu as bien dû t’en rendre compte !

« Tu parles, Charles, que j’ai constaté ! Même aveugle, ça m’aurait sauté aux yeux ! »

J’ai viré pivoine et cherche désespérément comment abonder en son sens, mais je me retrouve gamine apeurée face au loup ! Moi, le tyran de l’agence, Madame peur de rien, j’ai les genoux qui flageolent !

Heureusement, Bryan est décidément moins timide qu’il n’y paraît et en rajoute une couche, sur le ton de la plaisanterie :

— Tu ne m’en veux pas de m’être défilé à ce moment-là ? Parce qu’on était vraiment à deux doigts de déraper…
— Non, j’t’en veux…, je réponds vivement. Enfin… Peut-être… un peu, oui…, j’avoue avec un petit sourire coquin.
— Ah ouais ! Carrément ! Non, mais t’es pas vraie toi ! Je te laissais faire, cinq secondes plus tard, je me retrouvais à oilpé devant toi et au garde-à-vous ! T’aurais fait quoi là ?

Je prends un air aussi énigmatique que gourmand :

— Oh, en me retrouvant face à la réalité de mon… rêve(j’insiste bien sur le mot rêve !), je me serais… réveillée et platement excusée.
— Mais bien sûr ! Je vais te croire ! Self-control ! Sainte-nitouche !

S’en suit alors une conversation plus sérieuse. Il ne faut ...