Le voyage de Milly
Datte: 03/06/2023,
Catégories:
plage,
hotel,
BDSM / Fétichisme
hféminisé,
Transexuels
Oral
hsodo,
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... se retiraient du bar de l’hôtel, l’apprenti-espion se levait pour les suivre. Je me suis dressé aussi, entre les jambes de Thomas, assis sur le tabouret du bar. Je l’ai embrassé sur une joue en lui chuchotant « à bientôt ». Thomas m’a regardé de ses grands yeux et m’a informé du numéro de sa chambre :
— Vous attendrais-je ?
— Peut-être… ? ai-je répondu avec un petit sourire narquois.
Tony le réceptionniste, et organisateur de bon temps avec certains clients triés selon des critères que je ne connaissais pas, s’était évaporé dans la salle réservée au personnel. Je m’en fichais, je me suis mis à filer l’espion de mon Service qui suivait les deux hommes.
Dans le grand hall de la réception, les deux lascars ont appuyé sur le bouton pour faire venir l’ascenseur. Nicolas a fait semblant de lire un magazine dans une boutique de souvenirs. Je ne l’ai pas regardé et ai continué à marcher la tête haute, fière, altière. Je sais qu’il m’a vu. Mes pas résonnaient dans le hall. Les portes de l’ascenseur se sont ouvertes, je me suis faufilé derrière les deux hommes de MoonWar et me suis retourné pour ne pas leur faire face, alors que les portes se refermaient sans bruit. L’un des deux hommes avait appuyé sur un numéro d’étage, j’ai insisté du doigt sur le même étage.
Silence dans la cabine, sinon le ronronnement machinal. Un temps extrêmement long, dos à eux, travesti en belle femme, petite aux cheveux mi-longs, en mini-jupe sans talon. Je sentais leurs regards sur moi, sur ...
... mes épaules, dans mon dos, un regard qui tâtait, qui palpait. J’ai peut-être fait une erreur en entrant dans le même ascenseur que mes cibles, mais il me fallait connaître leur étage, leur chambre. Peut-être aurais-je pu obtenir l’information par Tony ? Ça aurait éveillé les soupçons.
Mais ces regards derrière moi. Qui longent ma croupe, mon échine. Quatre yeux, quatre mains qui suivent les courbes de mon corps, qui pressent les épaules, mes fesses, qui s’engouffrent dans mes cheveux, qui serrent. Qui les tirent soudainement. Je suis prise au piège dans cet ascenseur et quatre yeux, quatre mains m’emprisonnent, me poussent contre le mur, moi qui crie, surprise, ma jupe est relevée, un nez près de mon oreille, une haleine, une main qui fouille sous ma culotte, moi qui me débats, qui tente de s’en sortir, mais je suis mise à l’ombre, isolée, les bras dans le dos, un bassin contre mes fesses, et des rires, des rires, des rires, je ne peux plus rien faire, et des rires…
Le tintement de la sonnette de l’ascenseur a soudainement résonné, les portes se sont ouvertes, je me suis précipité pour sortir, sans jeter un coup d’œil. J’ai pris à gauche dans le couloir, espérant que les deux hommes prennent à droite. J’ai respiré, fermé les yeux, puis ai rapidement regardé. Soudain soulagement, les deux lascars baraqués glissaient leur carte pour entrer dans une chambre.
Un peu plus loin, un couple d’âge moyen, style professeurs d’école en vacances dans le sud, sortait d’une autre ...