Le Vieil Homme et la Mère
Datte: 02/06/2023,
Catégories:
fhhh,
hplusag,
jeunes,
couleurs,
vacances,
plage,
sauna,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe
... pose une main sur l’intérieur de ma cuisse, et y joue du piano avec les doigts. Je sursaute, cherche le regard de JA. Le cochon, il feint de ne rien voir !
Comme la plupart des filles, j’ai eu des aventures saphiques au sortir de l’adolescence. C’est doux, et pas désagréable. Cela dit, après avoir vraiment connu les garçons, les vrais, pas ceux qui éjaculaient dès que je les touchais, les filles m’ont moins intéressée. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas eu une main féminine qui, par cercles concentriques, s’approchait dangereusement de ma féminité. Que dire des regards des trois hommes face à nous, fixés sur les doigts qui disparaissent maintenant complètement sous l’ourlet de ma jupe en la relevant ! C’est à la fois excitant et honteux. Lorsque le DJ lance un rock, Edgar, interrompant le trouble manège de sa compagne, me prend par le coude et me tire vers la piste.
Je ne peux pas dire qu’il soit mon type d’homme. Petit, râblé, velu comme un ours, il fait vulgaire sinon beauf. Cependant, je dois le reconnaître, c’est un sacré danseur de rock, qui fait virevolter sa partenaire, la lance avec vigueur pour mieux la rattraper, la fait tourner autour de lui au point de lui donner le tournis. J’aime être ainsi poupée de son, manipulée par un expert, finalement un peu objet. L’homme est le leader incontestable dans cette danse, sa partenaire doit suivre ses caprices. J’essaie d’empêcher mes seins de ballotter au rythme des figures qu’il m’impose avec un succès ...
... mitigé. Je me sens observée non seulement par les quatre convives de ma table, mais aussi par une bonne partie de l’assistance. Lorsqu’enfin le morceau s’arrête, je suis pantelante, essoufflée, et mon partenaire en profite pour me passer un bras protecteur sur l’épaule et m’empaumer un sein d’un geste de propriétaire.
Je reprends doucement mes esprits sous le regard goguenard de JA. Il s’amuse de me voir m’amuser. C’est alors que Julie, visiblement très au courant des traditions du lieu, dit, en s’adressant à Marie Élisabeth et à moi :
— C’est bientôt l’épreuve de la barre, il ne faut garder que nos culottes.
Joignant le geste à la parole, elle ôte son bas et apparaît dans un mini-string noir qui met en relief ses cuisses trop épaisses. Marie Élisabeth l’imite ; elle aussi a un string, mais moins étriqué et plus en accord avec la finesse de ses membres. Je me sens presque agréablement obligée de les suivre, et, ôtant ma jupe, leur dévoile mon shorty rouge et ses petits volants noirs. J’estime que, pour les dessous aussi, je suis « gagnante » ! Nos hommes se rincent les yeux, comparant nos anatomies respectives. Marie Élisabeth est fine et racée, Julie plus rondelette, avec des formes lourdes un peu tombantes. Je suis la plus jeune des trois, et ça se voit !
— Je vais et je viens…, la chanson de Gainsbourg et Birkin, résonne alors.
Aussitôt, trois files rejoignent les trois poteaux métalliques et se mettent à danser en les enlaçant. À tour de rôle, elles sont ...