1. Hot thérapie (3)


    Datte: 02/06/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Petite Chérie, Source: Xstory

    ... quête quasi mystique de son Saint Graal pour m’installer à califourchon sur son bas-ventre. Danse de la sarbacane légèrement, doucement érotique ; ondulations d’avant en arrière, d’arrière en avant. Mes yeux se ferment pour savourer ce ballet des merveilles. Une barrière – encore une – tombe : plus rien n’existe que les sensations auxquelles je m’accroche désespérément.
    
    — J’ai envie de tes mains sur mon corps, partout, là et là, encore là...
    
    — Dis-moi où, Lys, dis-le.
    
    — Mes seins, mon ventre, mes fesses... Partout avec tes mains, tes doigts, ta langue. Dans mon sexe...
    
    — Doucement, petite fille : tu sautes les étapes de réinitialisation, me dit-il en souriant.
    
    — C’est la faute à tes poils ; ils me donnent de l’électricité partout.
    
    Mon Dieu, ce sourire craquant entre séduction et coquinerie... J’ose y voir un soupçon de complicité, peut-être. Je n’arrive plus à penser.
    
    Ne comptent que ses doux effleurements, ses caresses, nos corps à l’unisson dans un état de résonance intellectuelle absolue, dans le partage de notre plaisir. Nos âmes frémissent dans un état de jouissance pure.
    
    Mon corps se cambre légèrement sous sa pluie de baisers. Mes seins gonflés aux pointes érigées par l’excitation de ses doigts en sont douloureux, mais c’est si bon... Son sexe, sa bite contre mon minou détrempé grossit, enfle, coulisse, glisse dans la moiteur. Fébrile, mes mains agrippant son poitrail viril, j’accélère le mouvement, me retire un peu, reprends le frotti-frotta ...
    ... dans un rythme modulant l’intensité. Ses mains complices saisissent alors mes hanches généreuses pour nous guider ensemble dans un ballet sensuel.
    
    Surprise par une explosion dans mon cerveau : l’éveil des sens alors qu’il n’a pas encore pénétré la fente de mon tendre abricot.
    
    La dormeuse s’est réveillée !
    
    Des papillons frémissant dans mon bas-ventre, un petit cri, et je retombe. Je ne l’ai pas senti venir, cet orgasme.
    
    Un instant perdue, je ne sais plus où je suis, je reprends mon souffle.
    
    Sa poitrine que je viens de labourer porte les marques de mes ongles. Je la parcours de ma bouche comme pour calmer le feu de mes griffures en lui susurrant :
    
    — Caresse-moi encore ; j’ai envie de toi, Darius, j’ai envie d’être ta femelle.
    
    Déjà ses doigts s’aventurent vers mon mont de Vénus, distillant au passage de généreux massages pour descendre à la découverte de ma vulve humide de désir. Il cherche délicatement à s’immiscer dans mon intimité d’un doigt inquisiteur.
    
    Je l’arrête net. STOP. Son regard est interrogateur.
    
    Je chuchote, un peu crispée :
    
    — S’il te plaît, non.
    
    Pas de questions : c’est le début des emmerdes.Mais comment lui dire que je ne peux me laisser pénétrer par des doigts à cet endroit ? Comment lui dire qu’un vil prédateur s’est autrefois amusé dans ma jeune foufounette sans défense pendant que mon esprit quittait ce petit corps soumis malgré lui, parti aux abonnés absents, totalement dissocié tel un pantin sans vie et inarticulé ?Reprendre le ...