1. Jours 1 et 2


    Datte: 30/05/2023, Catégories: fh, inconnu, vacances, plage, entreseins, Oral pénétratio, vengeance, extraconj, Auteur: Laurepeggy, Source: Revebebe

    Jour 1 (samedi)
    
    — Non, mais c’est une blague. Comment peux-tu m’appeler pour me dire ça alors que je viens juste d’arriver ?
    — Mais je n’ai pas le choix, mon amour.
    — As-tu conscience de l’énormité de ce que tu me dis ? Premièrement, tu m’obliges à passer des vacances en mobil-home sur un camping, comme tous les ans, alors que je déteste ça ; deuxièmement, je fais dix heures de route toute seule, car soi-disant tu as un dossier à finir et que tu préfères me rejoindre le lendemain en train ; et pour finir, alors que je viens d’arriver, tu me dis que tu ne seras là que dans deux jours. Surtout, je te conseille de te taire, et je te félicite : tu as bien réussi ton coup pour envoyer ta femme à 800 km afin de bien profiter de ta maîtresse. Dernier conseil, tu as plutôt intérêt à avoir quitté la maison et pris tes affaires quand je rentrerai, sinon, c’est moi qui m’en occuperai.
    
    N’attendant pas sa réponse, je raccroche le téléphone, et pour évacuer la colère, je commence à remplir ma valise que je venais à peine de vider dans la superbe armoire de notre maison mobile. Épuisée par le voyage et la colère, je m’écroule sur le lit en larmes.
    
    Après avoir séché mes larmes, je reviens sur ma décision de rentrer dès le soir et décide qu’il est bien plus raisonnable de repartir le lendemain matin. Toujours allongée sur le lit, je réalise que j’ai eu de sérieux doutes concernant sa fidélité de nombreuses fois, mais que c’est la première fois que je l’énonce clairement.
    
    Pour ...
    ... essayer d’oublier tout ça, je prends une douche tout en me demandant si leur taille et le peu de débit d’eau sont un concept de mobil-home… Je déteste le camping !
    
    J’avale un morceau restant de mon pique-nique du midi et vais faire un tour sur la plage à proximité. La balade au grand air me fait du bien… elle me permet de faire un petit point sur ma vie : à quarante-deux ans, j’ai deux enfants depuis longtemps déjà grands, quelques amies, un boulot qui me plaît et que j’ai toujours voulu garder, même si avec les revenus de mon mari, j’aurais pu rester à la maison. Plutôt bien conservée avec mon allure mi-sportive, mi-pulpeuse, comme le dit ma collègue de bureau de vingt-cinq ans. Il me vient une question existentielle, de quoi ai-je envie ? La réponse est évidente : profiter !
    
    Ma promenade me ramène vers le camping et m’entraîne vers la salle de spectacle où se tient la fameuse soirée dansante. Je ne peux résister à la musique des années 80 et me défoule seule sur un côté de la piste. Au fur et à mesure des musiques, un homme se rapproche de moi et une petite voix me dit : « et si j’en profitais… ». Mon tentateur est maintenant bien en face de moi et il est clair qu’il me tourne autour. Le DJ commence la session de slow, l’homme en profite, prends ma main sans vraiment me laisser le choix de danser avec lui. Je pensais bien pouvoir encore plaire, mais je n’imaginais pas si vite… Comme quoi ma collègue a certainement raison pour mon côté mi-pulpeux, mi-sportive, donc, ...
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