1968 : une révolution puissance X (3)
Datte: 09/09/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: blueyes, Source: Xstory
... l’immaculée conception ? Jamais papa n’avalera un tel miracle. Elle sourit. Philippe attrape cette lumière, enserre son ange le plus tendrement du monde :
« Sandrine, que je t’aime. »
Ces mots dégoulinants de tendresse papillonnent dans le ventre de la jeune fille, annoncent la montée d’une crue. Elle lâche un soupir d’aise en se lovant à cette déclaration d’amour, son âme vote l’adhérence des peaux passionnées, son mont de vénus l’élection de la turgescence. De part et d’autre, une fervente aspiration à l’invasion respective. Ils sont absolument sur la même longueur d’onde, celle de l’échange des fluides. Conducteurs aphrodisiaques, les humeurs corporelles lubrifient l’érection retrouvée. Cette poisse est une chance et la pollution des chairs une ivresse pour tous les sens. Car la chimie du frottement libère aussi des remugles, émanations âcres, vaguement écœurantes, émulsions libidineuses entêtantes, liqueur de la licence sexuelle, autant de réactions en chaîne olfactives et tactiles alors que Sandrine ne cesse d’ondoyer doucement, d’onduler du bassin, de bercer son amour. Et c’est ainsi que de tout son être elle tangue, entraînant à sa suite Philippe vers la vigueur.
Que d’histoires pour si peu. Il est de nouveau monté sur elle. En position de saillie. Passive, elle attend la défloration. Le membre tâtonne encore et enfin, la tête chercheuse, s’enfile entre les nymphes. Bute contre l’hymen. Philippe hésite. Sandrine le conforte du regard, un vas-y, yeux dans les ...
... yeux, et son bassin se joint même à l’incitation, le vagin s’avance vers l’échéance, presque la devance. Alors, il pousse sa bite. La membrane qui se déchire ? Rien de plus qu’un craquement d’allumette. Une douleur fugitive. Plus une perte qu’une brisure.
Et puis l’expectative alors que le jeune mâle s’active. Ignorante de ce qu’elle est en droit d’attendre. Ici, l’acte de copulation se découvre sans rien résoudre. Philippe s’enfonce lentement. Le fourreau lubrifié ne s’offusque pas de la taille de l’engin. De toute façon, extrêmement respectueux, il retient son élan. Elle lui en est reconnaissante ; redevable d’un vague échauffement. Mais pas de vagues.
Au-dessus d’elle, les bras tendus, les mains à plat sur le drap, il lime révérencieusement. Par peur de l’étouffer sous sa masse, il réduit le contact au strict minimum, transforme la copulation en un exercice purement physique. On pourrait croire qu’il fait des pompes. Alors qu’il est censé la baiser jusqu’à l’os ! Mais Sandrine est sa fée, la fragilité incarnée, une préciosité absolue qu’il ne faut surtout pas chahuter. La bite lambine, un va et vient tout en retenu, évasif, presque fuyant entre les parois étroites. Avec, en prime, cette crainte d’éjaculer trop vite, de ne pas arriver à s’extirper à temps.
Pour elle aussi l’indétermination est totale. Incertaine, étonnée de s’ouvrir si facilement à un aussi gros engin, de ne pas avoir mal, elle découvre, elle attend la suite. Les impressions sont mitigées : l’envie ...