Aussi douce que l'Acacia (1)
Datte: 26/05/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Leeta, Source: Xstory
... s’attardait sur son corps, à elle. Elle se sentit déshabillée par ce regard perçant, presque incandescent.
Son regard s’arrêta sur sa poitrine avant de revenir vers son visage. Le sourire en coin qui apparut sur le visage de son prisonnier lui fit clairement entrevoir qu’il avait compris ses pensées et elle s’empourpra de plus belle.
— Salut poupée, c’est agréable d’avoir un joli petit lot comme toi au réveil. Tu viens me détendre, lui assena-t-il d’une voix rocailleuse.
Eve ne fit pas attention à ce commentaire : elle l’avait souvent entendu. Elle avait pris l’habitude de ne pas être prise au sérieux par ses victimes. Blonde, aux longs cheveux bouclés, elle ressemblait à une enfant innocente plutôt qu’au bourreau d’exception qu’elle était. Ses yeux verts et son visage aux traits fins n’aidaient en rien. Plus jeune, sa famille avait voulu qu’elle devienne mannequin ou présentatrice météo, car son mètre soixante-dix et sa poitrine généreuse attiraient souvent les regards. Mais travailler grâce à son apparence ne l’avait jamais intéressée et son esprit décalé avait soif d’autre chose. Elle aimait apprendre et voulait mériter le respect mais surtout la crainte. Petite, elle s’était prise de passion pour la souffrance en commençant par casser les doigts et percer les tympans de ses camarades de classe, faisant rapidement d’elle une élève marginale et fuie.
À force de se délecter de la douleur de ses partenaires, volontaires ou non, elle s’était retrouvée à bosser en ...
... club BDSM. Elle y avait choisi le nom d’Eve, clou du spectacle tant cela tranchait avec sa personnalité. Elle n’appréciait pas spécialement le sexe mélangé à la torture, mais la simple torture n’étant pas légale, elle s’était contentée de ça. Ce fut là-bas qu’elle fut repérée par son patron, qui avait vu en elle tout son potentiel inexploité.
Elle exerçait son métier de bourreau depuis maintenant plusieurs années, et était devenue l’une des meilleures. Elle aimait particulièrement voir le désarroi des hommes véreux quand elle commençait à les saigner. Elle arrivait toujours de manière provocante dans la pièce, en corset de cuir et pantalon de latex, affublée de cuissardes. En plus de pouvoir se nettoyer facilement, ces vêtements lui permettaient d’accueillir des giclées de sang sur sa peau claire.
Ils la pensaient tous incapable de leur couper un membre, au début. Ils faisaient tous des commentaires graveleux et misogynes, au début. Mais ils finissaient tous par la supplier de les achever. À chaque nouvelle victime, un nouveau tableau artistique mêlant brûlures, arrachements osseux, viol, scalp...Eve le faisait toujours avec passion et créativité, c’était sa fierté.
Quand elle avait eu les informations que son patron souhaitait, ou que son prisonnier finissait de s’étouffer dans son propre sang, elle leur tranchait un membre, parfois le sexe, pour le leur enfoncer dans la gorge. Cela l’amusait beaucoup. Elle ressortait alors de la pièce, couverte de sang, ses cheveux ...