Service Accueil, second service - Histoires de Sexe

Service Accueil, second service

... m’a trompée quatre fois ? Ou au moins quatre fois ? Parce que quelque chose me dit que je ne sais pas tout !

En serrant des dents, il proteste à sa façon :

— Et toi avec ce Martial ? T’as pas été un peu vite en besogne ?
— Tu rigolais bien quand je te racontais que j’avais plein de soupirants à droite et à gauche. Ça t’excitait même ! Figure-toi que Martial était l’un d’entre eux, mais lui, contrairement aux autres, il est sérieux, sans maîtresse et de confiance.
— C’est ce que tu crois !
— Je sais ce que je sais. Martial a tenté sa chance avec doigté, même si je n’étais plus très chaude pour m’enquiquiner avec un autre bonhomme. Depuis, je suis nettement plus heureuse avec lui qu’avec toi. Vraiment épanouie. Je ne vais pas te faire la liste complète de tous les avantages qu’il m’offre, ça risquerait de te déprimer. Au fait, tu t’en sors comment avec ta chère Paméla ? J’ai quelques échos amusants de la part des enfants.

Il se met de nouveau à gémir :

— Ah, ne m’en parle pas ! Avec elle, je ne peux plus faire ce que je veux, elle est toujours sur mes pas ! Elle me colle telle une sangsue ! Elle surveille tous mes faits et gestes ! C’était nettement plus cool avec toi !
— Mets-toi à sa place ! Elle sait très bien que tu es volage. N’était-elle pas ta maîtresse alors que tu étais marié avec des enfants ?
— Mais moi, je voulais rester avec toi ! Paméla, c’était juste pour le fun, pour l’amusement ! C’était marrant de la balader sur ma selle arrière, mais sans ...

... plus !
— Et aussi de la culbuter dans notre lit, ne l’oublie pas.

Je vois que mon ex-mari est en train de tiquer :

— Euh… Bref, elle me pourrit la vie ! Et pas qu’un peu !
— Eh bien, quitte-la et t’auras la paix !
— Tu veux qu’elle m’arrache les couilles ou quoi ? Sans parler de ses deux frères, de sacrés bikers dotés d’un sens de l’honneur trèèès pointilleux !

Je commence à comprendre certaines choses, mais aussi dans quel pétrin mon ex s’est fourré jusqu’au cou… et sans doute plus. Néanmoins, je m’étonne d’un gros point de détail :

— Et ses fameux frères à l’honneur très pointilleux, comme tu dis, ils ont quand même accepté que tu couches avec leur sœur bien aimée, non ?
— Euh… c’est que…
— Oh, laisse-moi deviner : tu étais un homme marié très malheureux en couple, et tu allais bientôt divorcer. Mais au final, tu ne l’aurais pas fait afin de ne pas traumatiser les enfants, en bon papa aimant que tu es. Je me trompe ?

Il ne répond rien. Devant son mutisme, je persifle :

— Et tout ça, pour balader sur ta selle de moto une grosse pouffiasse, cheveux au vent et nichons à l’air.
— Euh… ben… y a de ça… Oui, c’était marrant de la balader sur ma selle arrière… mais sans plus…
— Tu te répètes…

Soudain, je tique :

— C’était marrant de la balader sur ma selle arrière, dis-tu ? Attends, ce n’est pas ce que tu faisais avec moi, il y a quelques années ?
— Euh si…
— Alors pourquoi nous n’avons pas continué ?
— T’étais devenue la mère de mes enfants !
— Ah ...