1. Elena vendue à sa maître de stage (1)


    Datte: 19/05/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: Abi Lender, Source: Xstory

    ... plateau de viennoiserie et du café. Elena semble toute fatiguée après avoir travaillé sur ce devoir plus dur qu’il n’y paraît. Sa tête, lourde, est coincée dans ses bras croisés sur le bureau. Un grand coup de règle vient directement la remettre sur pied.
    
    — Est-ce une façon de se tenir dans mon bureau ? tonne la voix de la maîtresse dans la pièce.
    
    Elena sursaute comme elle n’a jamais sursauté. Cette femme est réellement le mal incarné... Comment a-t-elle pu défendre des victimes dans un procès ?
    
    — Bien, mange, il y a de quoi se remplir le ventre pour trois jours.
    
    Elle s’empare du devoir de son élève pendant que la jeune fille croque timidement dans un croissant.
    
    — Bien, tu m’as l’air doué. Au moins, pour le travail, on ne manque pas de talent chez les Brown, ajoute-t-elle. Mais comment vas-tu te débrouiller avec les consœurs ? Ou avec moi ?
    
    — Comment ça madame ?
    
    Elena ouvre enfin la bouche, sortant d’un temps considérable de silence. Elle ne comprend pas les dires de cette femme.
    
    — Ici très chère, c’est "maîtresse" tout d’abord, répond avec une voix froide et sexy Mme Esther. Primo, jamais d’autre nom. Secundo, tu vas me montrer tes talents physiques.
    
    Elena ne se sent plus de joie et se met debout.
    
    — Vous savez, maîtresse, j’ai gagné le concours d’éloquence de ma licence il y a de cela...
    
    Elle se tient la joue. Le bruit résonne dans toute la pièce, voire même dans la rue. Mme Esther vient de violemment gifler Elena au visage.
    
    — Comment ...
    ... oses-tu me soumettre un de tes faux talents d’orateur ? Oublie tout de ta lignée ici, mademoiselle, et fais-moi le plaisir d’enlever ce visage meurtri de mon regard ! Tu es là pour me montrer tes talents corporels, je ne veux rien entendre d’autre ! Mais si tu le désires, tu peux partir de suite !
    
    La jeune fille pleure à présent devant la maîtresse si sévère. Elle n’a qu’une envie, prendre ses jambes à son coup. Mais, peut-être est-ce l’orgueil de sa mère, elle ne veut pas se démonter devant cette tigresse. Impossible de se laisser impressionner par une simple concurrente de sa famille. Jamais !
    
    — Très bien, que voulez-vous voir, maî-tresse ? répond-elle froidement malgré les larmes dans la voix.
    
    — Enlève donc ce chemisier. De toute façon, tu as omis un soutien-gorge. Pas bien sérieux pour un premier jour si je ne m’abuse.
    
    Elena ne se fait pas prier. Elle retire avec fermeté son chemisier qui lui colle à la peau, laissant paraître deux superbes seins blancs face à la femme. Celle-ci change subitement de regard, passant du sévère à l’envieux en un claquement de doigts. Elle s’approche de son élève et vient directement effleurer le téton pointant en sa direction. "Le froid et la pluie n’aident pas", se dit intimement Elena en comprenant peu à peu que le temps n’est pas responsable de l’état de la poitrine. Au contact du doigt fin et pâle de Mme Esther, Elena tressaute.
    
    Mme Esther attrape le sein de sa main, le malaxe et commence à souffler fort. Son parfum de rose et ...