Négociation pas si difficile (1)
Datte: 18/05/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Agnan, Source: Xstory
Depuis quelques mois, ma vie d’adulte débute. Fini les stages à rallonge, je suis arrivé à mon but : jeune cadre dans une grande entreprise française, dans une centrale d’achat. Je viens d’avoir mon premier enfant, avec Claire. En couple depuis 5 ans, notre vie sexuelle depuis la naissance d’Hugo est inexistante. Mon travail peu passionnant, mais rémunérateur, me prend énormément de temps et d’énergie. Je suis en binôme avec Stéphanie, quadra énergique et froidement directive. Nous gérons le même stock. Nous avons peu de contact direct, communiquons quasiment exclusivement par mail. Nos bureaux sont pourtant à 10 m l’un de l’autre. Petit novice dans le métier, elle me tétanise et fascine en même temps.
Je suis saisi chaque fois que je croise ses grands yeux bleus. Ses tenues élégantes, ses talons hauts, son maquillage toujours parfait, tout reflète l’importance qu’elle accorde à son apparence. J’aime la voir sortir de son bureau dans ses tailleurs cintrés. Elle a un beau cul et doit le savoir. Rêveur et je me plais à imaginer ses sous-vêtements transparaitre sous sa jupe alors qu’elle passe dans le couloir. Je rêve à des strings en dentelle, des portes-jarretelles, et pense aux cochonneries que je ferais avec. Tous ces éléments de fantasme tranchent avec notre relation très timide de cette époque. Tristement, ma vie érotique se résume à remonter du regard ces mollets nylons.
L’histoire que je veux vous raconter a débuté dans ce contexte alors que je voulais poser mes ...
... premiers congés. Nous ne pouvons pas avoir la même semaine en même temps, la boîte refuse. Claire voulait rentrer chez ses parents pour la semaine de Noel. C’était primordial pour moi d’être là pour le premier Noel d’Hugo. Je prends les devants et écris un mail aux affaires du personnel, avec Stéphanie en copie pour les informer que je pose cette année la semaine de Noel. Je reçois dans les dix minutes un nouveau mail de mon binôme. Elle m’informe que c’est impossible, elle prend depuis 10 ans la semaine de Noel. Elle part au club med avec des amis à elle. Son mail directif et sans concession m’énerve. On a le même poste, malgré son expérience dans la boîte, il n’y a pas de lien hiérarchique entre nous.
Je lui écris, je fais valoir le fait que j’ai un enfant et pas elle, que ce genre de semaine ne doit pas être pris uniquement par une personne, que si on a une semaine qui coince, il faut tirer au sort.
Dix minutes après, je l’entends frapper à mon bureau. Je lui dis de rentrer. Elle referme la porte. Je m’attends à discussion houleuse. Mais elle est calme, ses cheveux blonds détachés sur son chemiser blanc, une jupe noire cintrée et ses talons. Je suis sûr qu’elle vient de remettre du rouge à lèvres, car elle brille plus que tout à l’heure. Elle me sourit amicalement. Moi c’est tout le contraire, fébrile, je suis crispé sur mon fauteuil, quand elle commence à me parler :
— Ecoute, tu viens d’arriver, tu ne connais pas les petites habitudes du service, je comprends. On ...