L'envers du décor... (20) - Histoires de Sexe

L'envers du décor... (20)

... plaisir, mais c’était un bonheur sans nom que de le laisser faire. M’amenant proche du plaisir ultime sans me permettre de l’atteindre, Nicolas soufflait, léchait, caressait mon intimité plus qu’humide. Je fondais de plaisir et de désir, passant mes doigts dans les cheveux de mon ami pour l’encourager à continuer. Mon désir n’avait pas dit son dernier mot et mon envie n’avait visiblement pas encore choisi son camp.

Nicolas s’arrêta avant le plaisir ultime mais qu’à cela ne tienne, il s’allongea à côté de moi et m’enlaça tendrement dans ses bras. Mes jambes enlacées autour des siennes, il frottait sa hampe contre mon intimité humide de désir des plus ambigu pour moi. Je la lui caressais en même temps, appuyant un peu la pression. Il allait et venait entre mes lèvres intimes. C’était doux, c’était bon… j’en soupirais de plaisir. J’entamais alors un mouvement de bassin qui amplifia nos sensations.

Que m’arrivait-il. J’étais excitée, je prenais du plaisir... pourtant j’avais déjà été plus loin que je ne le voulais. Je n’avais pas envie de me retrouver nue dans les bras de mon ami et pourtant j’avais tout fait pour ça. Je n’avais pas envie que nous fassions l’amour, pourtant ça y ressemblait. Comme si quelqu’un d’autre avait pris le contrôle. Pourtant, le désir était au rendez-vous !

Loin de toutes mes considérations, Nicolas me caressa les fesses quelques instants avant de reprendre son sexe en main et d’appuyer sur mon intimité qui s’ouvrait pour l’accueillir. Nicolas ...

... entrait doucement en moi et j’en frissonnais tant j’appréciais cette douce sensation. Je commençais à perdre la tête quand j’ai réalisé que nous allions faire l’amour. J’ai eu un mouvement de recul avant de me mettre sur le dos. « Nicolas arrête, s’il te plait ! » Un peu étonné par mon revirement, mon partenaire passa et repassa ses doigts le long de mes côtes en me regardant. Son regard était plein de tendresse mais aussi assez interrogateur de ce qui m’arrivait intérieurement.

— Ça ne va pas, Gaëlle ?

— Je ne sais pas !

— Tu veux que je mette une capote ?

— C’est pas ça… c’est juste que… que…

— Ton petit ami ? Tu culpabilise encore ?

— Je ne sais pas. Oui, je culpabilise… mais en même temps je… j’en ai plus rien à faire de lui.

— Alors qu’est-ce qui t’arrives ?

— Je... J’en ai aucune idée !

J’ai eu un rire nerveux. Oui, je culpabilisais de coucher avec un autre que mon amant. Quand bien même cet autre m’avait déjà procuré énormément de plaisir depuis plusieurs semaines et que j’avais une réelle envie de lui. Mais pas à cet instant, pas comme ça !

Nicolas me demanda de me détendre. Je lui faisais assez confiance pour croire qu’il n’irait pas plus loin que ce que nous avions déjà fait. Il me prit dans ces bras et me câlina tendrement. « Ne t’inquiète pas, on a d’autres moyens de prendre du plaisir ! » Malgré ses mots réconfortants, je sentais bien sa frustration.

J’étais très partagée. Je m’en voulais d’avoir laissé espérer Nicolas. Pourquoi ...