Lily, la meilleure des frangines (2)
Datte: 09/05/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: Gentille75, Source: Xstory
... sa copine. Cette dernière se pinça les lèvres, ou plutôt elle se mordit la lèvre inférieure. Jamais une nana ne l’avait touchée à un endroit aussi secret de son anatomie, peut-être même personne.
Soudain, énervée d’attendre, Maud prit l’initiative d’attraper le poignet de la frangine, elle la guida à travers le tissu jusqu’au berceau du plaisir, là où tout se jouait naturellement. J’imaginai sans trop de peine le bouton saillir sous les doigts fébriles, un délicieux bonbon rose sortit de la boîte mystère. Je devais faire quoi, moi, à part mater. Les rejoindre ? Ce n’était pas l’envie qui me manquait. Lily murmura quelques mots à l’oreille de sa copine.
La culotte atterrit dans l’herbe avec les écouteurs et le portable. Oh surprise ! Maud se rasait le minou, peut-être une habitude en natation. Aux mouvements lents, un peu désordonnés, je compris que la frangine délaissait le clito pour la fouiller plus en profondeur. Malheureusement, je ne pouvais pas bien voir de ma position, et en changer les aurait interrompues. La copine se déhanchait sur les doigts, visiblement heureuse du traitement accordé.
♀♀
À 18 et 19 ans, on avait mieux à faire que de s’ennuyer seule dans sa chambre, alors Lily profitait de la mienne, la seule de la maison dont la fenêtre donnait sur le jardin. Sa joue était chaude contre mon épaule à travers le tee-shirt qui me servait tous les soirs de pyjama, je m’attendais presque à l’entendre ronronner tellement on se sentait bien. Il lui ...
... arrivait parfois de s’endormir dans cette position, abandonnée en toute confiance. Mais ça, c’était avant.
Le générique du film tirait en longueur sur l’écran de la tablette, la fin me laissait un goût amer dans la bouche. J’aurais voulu que Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos se remettent ensemble, assister à une nouvelle scène d’amour. Pourquoi on voyait rarement aussi chouette au cinéma. « La vie d’Adèle » avait obtenu la Palme d’or, ça valait mieux que les navets qualifiés d’érotiques le dimanche soir à la télé sur CSTAR, il m’avait fallu un putain d’effort de retenue pour ne pas me masturber.
— C’était chaud, hein ! On dirait vraiment qu’elles se lèchent.
Le trémolo dans la voix prouvait que Lily n’était pas encore totalement revenue à la réalité, moi non plus. J’ignorais qu’elle matait des films lesbiens en douce.
— Ouais, grave. Tu te vois tourner une scène pareille ? Moi, ça me mettrait le feu au cul, même devant la caméra.
Je repensai à cet après-midi, ses doigts fouillant la vulve de Maud, puis le pouce sur le bouton de chair en haut de la fente nue, son application à faire frémir un téton sous sa langue. Et l’autre, heureuse de s’abandonner au délice des caresses, comment elle avait dépassé sa timidité habituelle, cramponnée aux seins de la frangine, les lèvres pincées pour ne pas hurler son plaisir, son sifflement à l’instant fatidique de lâcher-prise. C’était beau une nana en train de jouir.
— Peut-être, mais alors juste avec une personne en qui j’ai ...