1. Panne d'ordinateur (3)


    Datte: 07/05/2023, Catégories: Transexuels Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... l’extérieur, il avait vu que la journée s’annonçait radieuse. Le ciel sans nuages promettait une journée plus chaude que la précédente. Il se dit que cela serait une bonne idée d’aller faire quelques courses avant la grosse chaleur. Ensuite, il reviendrait chez lui pour flemmarder et profiter des RTT imposées par le patron. En prévision, il avait enfilé un pantalon léger et une chemisette fine. Avant de sortir, il vérifia sa tenue dans le miroir, il adressa un sourire à son reflet dans le miroir. La chemisette cintrée mettait bien en valeur ses pectoraux. Le pantalon tombait bien lui aussi, on ne pouvait deviner la présence de son slip.
    
    — Allez ! c’est parti, une heure pour tout faire. Il ne fait pas encore très chaud.
    
    Une fois dans la rue, il se dit que c’était la bonne heure. La température étant encore douce et agréable il ne transpirerait pas. Tout se passa comme il l’avait envisagé, une heure plus tard il était de retour et rangeait les provisions. Il était content de lui, il allait pouvoir se détendre. « Et merde ! Quel con ! J’ai complètement oublié de prendre les boissons. »
    
    Il râlait encore en refermant sa porte tout en se disant que c’était un moindre mal, il irait jusqu’à la supérette du coin. Une fois dans la rue, il allongea le pas pour rejoindre le commerce alimentaire situé à l’angle. Ce ne fut qu’une fois sur place qu’il vit le rideau tiré. « Fermé pour cause de décès. »
    
    En lisant la mention sur l’écriteau, il se retint de jurer, il était ...
    ... contrarié, mais par respect il se tut. Il avait besoin de ces boissons, il devrait donc pousser jusqu’au prochain commerce. « Bon ! C’est quatre rues plus loin, encore un petit effort. »
    
    Il était contrarié, mais avançait rapidement en utilisant l’ombre des rues. Arrivé à destination, il sourit d’aise en voyant que cette fois l’établissement était ouvert. Il ne lui restait qu’à faire ses derniers achats et retourner rapidement chez lui pour se mettre au frais. Quelques minutes plus tard, ses deux sacs remplis il regagnait son appartement d’un pas tranquille. Il s’imaginait déjà en petite tenue profitant du courant d’air qui régnait dans son antre. « Vivement que je sois à la maison. »
    
    — Alors ma belle, où vas-tu d’un si bon pas ?
    
    Entendre parler derrière lui le fit sursauter. Dans un premier temps, il pensa que cela ne s’adressait pas à lui. Il réalisa rapidement qu’il n’avait croisé personne et que devant lui le trottoir était vide.
    
    — Hou hou Jérôme ! m’entends-tu ?
    
    Cette fois, il reconnut la voix qui l’interpellait. Il s’était pourtant juré d’agir comme si rien ne s’était produit. Pourtant le frémissement qui venait de parcourir son corps n’était pas désagréable. Il ralentit le pas, hésitant à s’arrêter et à faire face à François.
    
    — C’est drôle, justement je pensais à toi.
    
    — À moi ? Tu sais, je pense que ce qui s’est passé hier est une erreur qui ne se reproduira pas.
    
    — Tss-tss ! Petite coquine menteuse.
    
    François venait de le dépasser et se planter devant ...
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