Prélassement (2) - Histoires de Sexe

Prélassement (2)

J’y vais ? Je n’y vais pas ?

J’ai hésité. Longtemps. Un bon moment. Et puis le téléphone a sonné. Elle devait savoir que je serais seul à la maison.

— Si vous voulez profiter de la piscine avec ces jours de canicule, ne vous gênez surtout pas. Ca me ferait plaisir. Tes parents rentrent vers quelle heure ? 17H ?

— Pas tout de suite, 18h30. Pourquoi ?

— Tu auras le temps d’être sec quand ils arriveront !

— Je ne sais pas, j’ai plein de trucs à faire...

— C’est comme tu veux...

C’est sur ! C’est comme je veux, mais ce que je voulais, je n’en savais trop rien. Tant que je la voyais de loin comme avant-hier, c’était un fantasme que je voyais comme une salope bonne à baiser, mais le fait d’entendre sa voix, déjà, c’était une réalité qui commençait à me faire hésiter. Si je n’y vais pas, ça prouvera que je ne suis dépendant que de mes parents pour accepter l’invitation d’une nana. Ca peut être la simple preuve d’un manque d’indépendance - Je suis majeur ! - par rapport à eux !!

Si j’y vais, je peux être pris pour le toutou de la voisine dont mes parents ne disent pas que du bien. Je me demande si ce soir, je pourrai raconter à mes vieux que j’ai accepté l’invitation de la voisine sans avoir des cours de morale ! Je crois que j’aurai intérêt à la boucler !

Mais surtout, si je n’y allais pas, parce que, qu’est-ce que je risquais, après tout, elle pourrait me prendre pour un gamin mal poli et velléitaire !

Finalement, j’ai décidé d’y aller.

Quand je ...

... suis arrivé, on s’est fait la bise...

— Moi, c’est Mégane...

— Oui, j’ai vu la boîte à lettres... :) Moi c’est Kevin.

Elle m’a fait entrer chez elle, j’étais un peu intimidé, fini les fantasmes, j’étais devant quelqu’un de bien réel et je me demandais où j’avais été chercher que c’était une salope. J’avais devant moi, une jeune femme, belle, une brune avec tout ce qu’il fallait là où il fallait, mais qui se présentait sans indécence, pas de tenue sexy particulière. Bien sûr, elle avait ce petit air, sûre d’elle, qu’elle promenait quand elle passait à la caisse du supermarché, mais, à ce moment précis, où elle me proposait un café, tout ça me paraissait parfaitement naturel.

Elle me posait des questions sur ma famille, mon histoire personnelle, mes projets et je répondais gentiment calmement. C’est vrai qu’elle était belle et désirable et tout en répondant à ses questions, je m’y voyais bien, mais c’était très loin pour moi. Avant-hier, quand je la voyais, mais l’ai-je bien vue ? Sa main titillant son minou, je lui aurais attrapé sa tignasse et l’aurais prise violemment en levrette, là, je ne savais plus trop où j’en étais ! Et puis elle m’a proposé d’aller faire un tour dans la piscine. Je lui ai dit que je n’avais pas de maillot de bain, alors elle m’a gentiment dit qu’elle se baignait souvent à poil, mais que j’avais le temps d’aller en chercher un. Evidemment, j’aurais pu profiter de ce qui semblait être une proposition, eh bien non, je suis allé chercher mon ...