1. Dans les bras de ma tante (1)


    Datte: 04/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Nucky, Source: Xstory

    C’était avec un SMS de mes parents que j’appris la triste nouvelle : "Ton oncle Henri est mort."
    
    Je pris la nouvelle avec un certain détachement : cela faisait des années que je n’avais plus été invité chez eux, on ne faisait que se croiser à des réunions familiales. La faute au caractère entier et irascible de feu mon oncle qui avait fini par causer un froid durable entre son grand frère (mon père) et lui.
    
    Par contre, si je me souvenais bien, ma tante Carine devait alors vivre maintenant seule, le dernier de ses fils s’étant installé dans un appartement quelques mois auparavant. Je décidai de l’appeler, espérant lui rapporter un peu de réconfort, Tatie ayant toujours eu le sens de la famille.
    
    Le coup de fil fut difficile. À peine eus-je terminé de présenter mes condoléances qu’elle éclata en sanglots. Je crus comprendre qu’elle était contente d’avoir de mes nouvelles, qu’elle avait souffert de la distance qui s’était agrandie entre nous... Elle avait l’air si affectée que je lui demandais si elle était seule, mais heureusement, mes cousins étaient rentrés pour la soutenir jusqu’au moins l’enterrement qui se passait quelques jours plus tard.
    
    L’enterrement fut une autre épreuve. Malgré le tempérament de son mari qui l’avait éloignée d’une partie de sa famille et de ses amis, ma tante aimait Henri plus que tout.
    
    À la fin de la cérémonie, je fis la file pour présenter mes condoléances aux proches de mon oncle Henri et lorsque je passai devant elle, elle ...
    ... sembla défaillir et je la rattrapai. Je la gardai doucement dans mes bras tandis qu’elle se remettait à pleurer. Je ne sais combien de temps cela dura, mais je ne la lâchai que quand le flot de larmes s’arrêta. Elle me sourit et me chuchota :
    
    — Merci, j’étais bien dans tes bras...
    
    Dans toute autre circonstance, ce petit incident aurait pu faire jaser, mais pas à un enterrement. Au contraire, mes cousins me remercièrent d’avoir rattrapé et calmé leur mère.
    
    L’enterrement n’avait malheureusement pas calmé sa peine, j’appris peu après que ma tante était incapable de faire les courses. Mon oncle et ma tante allaient au magasin en couple, et le souvenir de son ancienne vie était trop proche et douloureux.
    
    Sans aucune arrière-pensée, et comme mes cousins devaient rentrer chez eux, je me proposai pour faire ses courses. Lorsqu’une fois chez elle, je déposai la caisse avec les victuailles, elle se jeta de nouveau dans mes bras et nous fîmes un câlin, ses bras autour de mon dos, sa tête contre le haut de ma poitrine, et mes bras autour de ses épaules.
    
    — Désolé, tu dois en avoir marre de prendre ta vieille tante dans tes bras. Mais j’y suis si bien...
    
    — Ne t’en fais pas, tatie.
    
    Et cela devint une sorte de rituel. Je passais chez elle une à deux fois par semaine pour lui apporter des provisions, et nous nous prenions dans les bras.
    
    Je n’osais pas lui dire que je trouvais la situation bizarre, nous n’étions pas une famille très tactile ! Mais si cela lui faisait du ...
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