1. Tombés du ciel (8)


    Datte: 03/05/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... gênaient plus qu’autre chose.
    
    — Il faudrait que l’une de nous aille aider Roger, pensa Bérénice.
    
    — T’as raison, maman. Vas-y, passe un peu de temps avec papa...
    
    — Mais, ma chérie, tu ne veux pas y aller ?
    
    — Non, vas-y.
    
    — D’accord.
    
    — Prends ma combinaison et mes bottes dans le vestiaire.
    
    — Oui, oui, je connais.
    
    — Et euh, si tu veux lui faire plaisir, ne mets rien dessous.
    
    — Rien ?
    
    — Rien de rien.
    
    Bérénice ne dit rien, mais vu son petit sourire, Alicia fut convaincue qu’elle allait être nue dans sa combinaison.
    
    * * *
    
    Bérénice enfila le vêtement de travail avec délice, sentir le tissu rêche sur son corps nu la troublait grandement. La femme se dirigea vers la salle de traite, elle se rappela où était l’entrée et trouva Roger en plein travail.
    
    — Je suis venue te donner un coup de main.
    
    — Oh, merci.
    
    — Je peux faire quoi ?
    
    — Mmm, tu te rappelles comment faire ?
    
    — Non, pas trop, mais si tu m’aides ça devrait vite me revenir.
    
    Roger se plaça derrière elle et l’aida à manipuler l’appareil de traite. Ils placèrent les ventouses sur les pis de la chèvre devant eux. Bérénice savoura ce rapprochement, les mains de Roger sur les siennes, son souffle dans son cou, son torse contre son dos. Elle retrouvait le côté fort et rassurant de son ex-conjoint. Lorsque Roger se recula pour la laisser faire, elle fut déçue, mais voulut lui montrer que les gestes qu’elle avait faits près de trente ans avant revenaient vite.
    
    — T’as pas perdu la ...
    ... main on dirait...
    
    — Euh, oui, ça a l’air. Toi non plus tu n’as pas trop perdu...
    
    — Hein, pour les chèvres ?
    
    — Non, pour autre chose...
    
    — Ah ça, tu sais que j’ai toujours aimé le goût de la mouille. Et puis cette semaine avec Alicia, j’ai pas mal pratiqué.
    
    — Elle m’a dit ça. Et je l’ai bien ressenti sur la table.
    
    — Merci.
    
    — Non, merci à toi. Tu me feras penser à te rendre la pareille.
    
    — Cochonne. Faut vraiment travailler, elles n’en peuvent plus d’attendre.
    
    — Oui, oui. Alicia m’a dit que tu prétendais que de la savoir nue sous la combinaison te faisait travailler plus vite.
    
    — Oh, c’est une petite plaisanterie... Tu l’es toi ?
    
    — Peut-être, tu voudrais savoir ?
    
    — Oui, oui.
    
    — Quand on aura fini.
    
    Roger travailla alors d’arrache-pied, bien aidé par Bérénice qui retrouvait de l’aisance et de la rapidité dans ses gestes. A l’époque, elle n’hésitait pas à donner un coup de main, surtout le week-end, pour passer du temps avec son amant. Maintenant, elle le regardait travailler, lui jetait des coups d’œil par-dessus son épaule. Bérénice était heureuse de se trouver à nouveau proche de lui. Ça lui faisait bizarre, mais c’était plaisant. Tout comme avoir une "fille" présente dans la maison. Une fille qui les avait appelés "papa" et "maman" dans la même phrase. Ce n’était plus seulement leurs rôles de "papa" et "maman" disjoints, mais cela devenait presque un rôle de parents unis.
    
    Roger scrutait aussi Bérénice. Il se faisait les mêmes réflexions ...
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