1. Thérapie familiale (43)


    Datte: 03/05/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Conteuse, Source: Xstory

    ... partir du moment où tu ne t’amuseras pas à essayer de disperser les brebis, ils ne te considéreront pas comme étant une menace.
    
    ― Et les moutons justement, y vont réagir comment ?
    
    ― Eux contrairement aux chiens ils sont couillons, et ils n’ont même pas encore fait attention à ta présence. Comme ils sont peureux ça tu as déjà pu t’en rendre compte, si tu t’approches ils s’éloigneront au fur et à mesure que tu avancera vers eux, pour garder une distance de sécurité.
    
    ― Donc, ici je pourrai pas caresser les agneaux ?
    
    ― Si, mais avec énormément de patience. Ce serait beaucoup plus facile pour une vraie bergère, à la présence de qui ils seraient habitués depuis des années. Car ils ne sont pas non plus complètement idiots. Une fois que tu aura réussi à caresser un agneau il se souviendra du plaisir qu’il a éprouvé, et ils reviendra vers toi malgré les bêlements de sa mère pour le rappeler à elle. Ensuite, il saura toujours aller la retrouver quand il aura faim.
    
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    Jade se dit qu’essayer d’apprivoiser les bébés moutons sera une expérience intéressante à tenter, à condition qu’elle en ait le temps, et qu’à défaut d’y arriver elle pourra toujours se contenter des chiots, qui suffiront amplement à son bonheur. C’est la raison pour laquelle elle n’est pas dépitée, et ils continuent de manger tranquillement leur repas. Ensuite ils boivent le café, le grand-oncle ayant montré à sa petite-nièce comment se servir de la cafetière italienne, qu’il a après l’avoir remplie ...
    ... placée sur la grille du barbecue. Puis Damien annonce à Jade une fois qu’ils ont débarrassé et fait une vaisselle sommaire, alors qu’ils sont l’un en face de l’autre et qu’il a déjà remis son sac à dos :
    
    ― Bon bé, maintenant je vais te laisser. Parce qu’avec Constance qui doit mettre bas ces jours-ci, je ne suis pas trop tranquille.
    
    Le vieil homme semble effectivement tout à coup troublé, mais devinant que ce n’est pas la vraie raison, la jeune femme décide de le taquiner une peu :
    
    ― Bien sûr Papy. Mais dis-moi, les animaux y sont pas sensés se débrouiller touts seuls pour mettre leurs petits au monde ? Car après tout, c’est ce qui se passe quand y sont sauvages. En plus, Louve elle a pas eu trop de problèmes.
    
    ― Oui... c’est vrai... mais Constance c’est quand-même mon ânesse et je tiens à elle.
    
    ― J’en doute pas, d’autant que contrairement aux moutons et aux chiens t’en as qu’une.
    
    Puis elle ajoute avec malice, tandis qu’il s’avance vers elle et que ses yeux se sont légèrement embués :
    
    ― Tu sais, si c’est trop dur pour toi de me quitter, on peut retourner ensemble à ta Bergerie. Et je te promet que je dirai pas aux autres que si tu joues au vieil ours avec eux, c’est pour cacher que t’as le cœur aussi tendre qu’une amourette. Et on pourrait aussi leur faire croire que j’ai pas voulu rester seule ici, parce que j’avais les foies.
    
    Il la serre aussitôt dans ses bras d’une manière un peu trop brusque pour cacher son embarras, et il lui dit d’une voix légèrement ...
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