1. Cohésion d'entreprise (9)


    Datte: 03/05/2023, Catégories: Transexuels Auteur: Mlle_Helened, Source: Xstory

    Elodie planifia le week-end prolongé. Il lui tardait de rencontrer mes parents. Peut-être une façon pour elle de combler l’absence des siens.
    
    Le TGV nous déposa quatre heures plus tard dans la cité héraultaise. Maman nous attendait en bout de quai.
    
    — Bonjour mon grand, me dit-elle avant de me faire la bise.
    
    Puis se tournant vers Elodie :
    
    — Il me tardait de te rencontrer. Depuis le temps qu’on se parle au téléphone.
    
    — Moi aussi, répondit Elodie.
    
    Mes parents étaient agriculteurs. Mon père, Michel, était à la retraite depuis peu. Il avait vendu, non sans une pointe de regret, l’exploitation qui ne payait plus aussi bien par rapport à la quantité de travail fournie. Mais depuis, il avait tourné la page et trouvé d’autres occupations bien plus amusantes comme la pêche ou la pétanque.
    
    Maman, comme beaucoup de femmes d’agriculteurs, aidait à la ferme. Mais, même si elle avait passé la cinquantaine, elle était trop jeune pour prendre sa retraite.
    
    Avec la mise en place des TAP, chères au ministre de l’Éducation, elle trouva un poste à la mairie du village pour s’occuper de la garderie et des activités périscolaires. Ce n’était pas le Pérou, mais c’était toujours mieux que rien.
    
    Elodie et Maman s’entendaient comme larrons en foire. Papa l’appréciait bien, même si je remarquai une certaine réserve lorsqu’il fit sa connaissance.
    
    — Je suppose que vous dormez ensemble, dit maman. Ta chambre est prête. Par contre, le lit risque d’être un peu juste. On le ...
    ... changera pour la prochaine fois.
    
    Et pour cause, ma chambre ne disposait que d’un lit de cent-vingt. Elodie et moi allions nous tenir chaud. Ce qui n’était pas pour me déplaire, loin de là.
    
    Si Elodie me délaissait au profit de ma mère, je passai du temps avec mon père. Bien sûr, on parla beaucoup de notre couple. Je le rassurai sur l’amour que l’on avait l’un pour l’autre et que le physique d’Elodie, car je sentais bien que ça le travaillait, n’était pas un frein. Je l’aimais comme elle était.
    
    La soirée se passa tranquillement. On initia Elodie au tarot, jeu dont elle comprit rapidement les règles et pour lequel elle s’avéra être assez douée. Bien plus que moi.
    
    On alla enfin se coucher. Tout nu bien sûr. Et comme je le faisais souvent, je commençai à la caresser.
    
    — Pas ce soir, dit-elle en repoussant ma main.
    
    — Tu n’as pas envie ?
    
    — Si, mais tes parents ?
    
    — Quoi mes parents ?
    
    — Ils vont nous entendre !
    
    — Eh bien tu n’as qu’à jouir en silence, dis-je en glissant deux doigts dans sa fente humide.
    
    Elle laissa échapper un petit cri de surprise. Elle m’embrassa goulûment pendant que je la fouillais, étouffant ses gémissements dans ma bouche. Puis elle se mit en levrette, la tête dans l’oreiller. Elodie sut rester discrète. Mais pas le vieux lit de mon enfance.
    
    — Alors les amoureux, bien dormi ? lança maman avec un sourire en coin.
    
    — Oui, très bien, dis-je avant de recevoir un coup de coude de la part d’Elodie.
    
    — Tes frères viennent déjeuner ce ...
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