1. Dans le Van de Nico, le surfeur hétéro (1)


    Datte: 03/05/2023, Catégories: Gay Auteur: plaisirsbi, Source: Xstory

    ... présent, pour éviter de jouir trop vite de la situation, et aussi parce qu’il ne me l’a pas demandé de l’enlever, j’avais gardé mon boxer. Ca n’arrive jamais, j’aime bien vite me mettre la bite à l’air, mais là, j’ai trouvé ça bien, ayant sans arrêt la tentation de me branler fort. A genoux, face à face, sa queue raide face à moi, je l’attrape alors fermement par la nuque, puis d’un geste assez brusque, lui amène la tête contre mon front. C’est abusé, c’est presque un coup de boule, mais on est alors très proche et je le branle. Je décide alors de sortir ma queue, à sa raideur maximale, à côté de la sienne, finalement elle me semble assez semblable, peut-être même plus large que la sienne.
    
    Je branle ma queue d’une main, tenant sa tête de l’autre, il n’émet pas de résistance pour que nos fronts soient l’un contre l’autre. Il branle sa queue. Dans un superbe élan de branle, nos fronts perlant de sueur, la seconde éjaculation de mon beau surfeur arrive dans sa main, nettement moins importante que la première, et je fais de même, m’arrosant le torse.
    
    On reste comme ça un moment, ma main retenant sa nuque. Puis on s’allonge, et on peine à respirer. J’ai dû alors sortir un « oh putain » que je contenais depuis longtemps. Il se rhabille vite, moi aussi, on a eu un sacré coup de chaud, et l’air de la van n’est plus respirable. Il ouvre la portière, et on retrouve l’air pur.
    
    Je vais m’asseoir proche du ruisseau pour sentir le frais, il se roule une clope, me redemande ...
    ... du feu, et vient s’assoir à côté de moi, me racontant sa vie assez facilement. On parle de nos expériences de vie de famille, de couple, nos rôles de papa, aucunement du moment qui vient de passer. C’est très agréable, le mec assume le moment, ne prend pas la fuite et cet after est un bel épilogue, serein, respectueux, ambiance discussion de potes hétéros.
    
    Alors que nous allons nous quitter, il me redit «bon bah je serai moins con ce soir », et plus tard un autre « wai c’était bon ». Je lui propose de lui laisser un contact, au cas où, il refuse et me dit préférer la manière dont on s’est connu, avec deux noms de code. Je me dis alors que c’est sans doute la dernière fois que je le vois, mais que ce n’est pas grave du tout tant le souvenir sera d’exception. On se salue, un dernier regard avant de monter dans nos caisses, mais le mec n’est pas dans la précipitation. Je regarde ensuite une dernière fois sa van dans mon rétroviseur, je tourne à gauche, il tourne à droite.
    
    Il m’a fallu ensuite plus de deux heures pour me remettre de ce moment, je me sentais flotter dans l’air. Je suis allé en forêt, j’ai installé mon hamac, écoutant un ruisseau, me remémorant chaque instant vécu, et en m’empressant de raconter cela à deux ou trois bons potes de dial. Souhaitant garder à jamais ce moment dans ma mémoire, et le faire partager, j’ai alors décidé d’en faire le récit.
    
    J’ai dû mettre quatre jours à écrire ce texte, tant je bandais et me branlais en y repensant. Un moment ...
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