Chroniques immortelles (28)
Datte: 07/09/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: Irina, Source: Xstory
... refuser l’aide financière du prince, elle se débrouillera seule ! Elle n’a aucun bagage, aucun diplôme, pas de papiers, pas d’identité, pas d’existence. Alors elle s’en invente une. Elle se procure des faux papiers. Et sa sexualité est toujours aussi intense. Elle aime çà. Ce sera son « travail ».
— J’avais toujours envie de baiser et j’étais prête à tout et à n’importe quoi. J’ai baisé avec des mecs, des filles, des groupes, je me suis prêtée à des séances sado-maso, tantôt comme esclave, tantôt comme maîtresse, j’ai fait de l’uro, de la zoo… Et putain j’aimais çà ! Je profitais de mes clients, mais je n’avais en général que du mépris pour eux. Parfois de la pitié. Mais je n’ai jamais été rassasiée. Avec le temps, je peux dire qu’il n’y a pas de prostituée heureuse. Ça n’existe pas, c’est du flan… J’avais vingt-six ans, et j’avais gâché ma jeunesse. J’aurai tellement aimé retrouver mes vingt ans…
— Et c’est ce qui s’est passé. A ton insu, tu as rajeuni ton corps et arrêté son vieillissement…
Christelle découvre alors que dans ce milieu glauque, les « indépendantes » sont vites repérées par le milieu local. Un soir, deux hommes d’un caïd local tentent de l’intimider. Mal leur en prend ! Utilisant son entraînement au combat, elle les met rapidement hors de combat. Un problème à régler... Une idée lui vient. Qui est votre patron ? Parlez, ou je vous coupe les couilles ! Ils parlent. Et ainsi, moins d’une heure plus tard, elle se retrouve en face du parrain local ...
... pour parler « affaires ».
— Si vous aviez vu sa tète ! Rigole t-elle. Je m’étais présentée à sa porte et avait demandé à lui parler. Ses porte-flingue ont voulu me virer. Je les ai assommés les uns après les autres au kung-fu et je me suis retrouvée face au patron avec un flingue que j’avais piqué sur l’un des gars ! Il était stupéfait. Il a cru que j’allais le descendre, mais je lui ai proposé un marché.
Le marché ? Gagnant-gagnant. Elle revendique le droit d’exercer son « métier » sans être inquiétée. En échange, elle lui rendra n’importe quel service ou prestation qu’il jugera nécessaire. Et quand on voit ce qu’elle a été capable de faire à ses gardes du corps, l’homme comprend vite qu’il pourra tirer grand profit du talent de la jeune femme. Est-ce que tu serais capable de descendre quelqu’un de sang-froid ?… Réflexion... Sa soif de sang est toujours présente. Tuer pour le compte de cet homme n’est pas différent de ce qu’elle a fait au profit des talibans. OK. Mais je veux que ce soit des salauds, sinon je me réserve le droit de refuser un contrat. Ça marche. Tope-là.
Elle tue sur ordre. Et elle aime çà. Et çà rapporte. Elle est tellement compétente, qu’elle est prêtée à d’autres organisations. Elle honore des contrats de plus en plus loin, dans le monde entier. Son adresse au tir fait merveille. Elle sait se faire discrète, elle passe inaperçue. Et puis, une femme ? Invraisemblable ! Elle met même en place une « boite au lettres » sur le darknet, cette partie ...