Aurore ou la voie de la soumission (5)
Datte: 30/04/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Axelya, Source: Xstory
... impression. Il arbore un vilain bouc au menton et, surtout, ses petits yeux vicieux m’examinent avec une espèce d’attention chirurgicale. La mallette qu’il porte à la main ne contribue pas à me rassurer.
Ils viennent à peine d’arriver que je commets déjà une bévue. En me présentant, dans la posture la plus humble que j’ai pu trouver, je croise les mains devant mon sexe, comme si je voulais le dissimuler. Maîtresse Cécile me sermonne aussitôt. Elle manque de me broyer les avant-bras. Je dois ouvrir les cuisses et écarter mes grandes lèvres devant ses messieurs pour qu’ils examinent à loisir ma vulve et mon hymen. Le docteur, particulièrement, me regarde de près. Je dois ensuite me retourner et me pencher en avant. Maîtresse Céline soulève la queue de renard. Je dois subir les remarques obscènes des hommes sur la taille de mes fesses et le plug qui distend mon anus.
— Ne pensez-vous pas que de lui dilater ainsi le cul n’amoindrisse le plaisir que procurent l’étroitesse des chairs ? dit Monsieur Tierce.
Quinte le reprend :
— Vous vous laissez abuser par un a priori fort répandu. Le plug ne sert pas uniquement à élargir l’anus. Tant qu’elle le porte, la soumise le retient, comme elle le ferait d’un étron. Cette action entraîne les muscles du rectum par une sorte d’exercice prolongé. Nous évitons ainsi les soucis d’incontinence que provoquent les sodomies répétées. C’est aussi pour cela que la taille du plug doit être réduite : nous commençons par un modèle moyen, ...
... par la suite nous utiliserons de plus petits diamètres afin de toujours maintenir l’orifice étroit.
— Sur ces bonnes paroles, si nous entamions ce repas ? dit Maître Luc.
Les hommes prennent place à table. Pendant que Maîtresse Cécile découpe le rôti, je sers les apéritifs. Je dois bien faire attention à ne rien renverser car les Maîtres prennent un malin plaisir à me pincer les fesses ou les tétons.
Je regarde les pièces de viande dans les assiettes avec envie. La faim est devenue une obsession, j’en ai même oublié le discours du docteur Quinte et ce qu’il sous-entend sur la prochaine épreuve à venir.
Les hommes mangent avec un appétit d’ogre. Maîtresse Cécile les a rejoints. Elle mâche en me regardant, les yeux pétillants de méchanceté. Ils passent au dessert. Enfin, Maître Luc se souvient de moi. « Je crois qu’il est temps de nourrir à nouveau ma soumise, dit-il. Je reviens de suite. » Il fait un aller-retour à la cuisine. Je suis heureuse, mon Maître a pris pitié de moi, il va me donner à manger. J’ai si faim.
Il revient avec une gamelle métallique et une boite de conserve.
— N’oublions pas que nous avons affaire à un animal Messieurs. Fort joli, il est vrai mais un animal quand même qui, par conséquent, doit être traité comme tel.
Il ouvre la boîte et en verse le contenu dans la gamelle. Je constate alors, en regardant l’étiquette, qu’il s’agit de nourriture pour chien.
Maîtresse Cécile me dit : « à quatre pattes petite renarde, mange ta pâtée ! ...