1. Petit conte de Noël


    Datte: 28/04/2023, Catégories: ff, Oral 69, Humour merveille, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... derrière nous :
    
    — Mais qui avons-nous là !
    — Angèle !
    — Ancéria !
    
    Angèle Hattine ou la reine Ancéria, puisqu’il s’agissait bien d’une seule et même personne, se trouvait à l’entrée du bureau un revolver à la main, ou peut-être était-ce un pistolet, je n’ai jamais bien compris la différence :
    
    — Les mains en l’air, petites salopes.
    
    C’est une grande femme brune, d’une quarantaine d’années, vêtue d’un tailleur assez chic, les cheveux tirés en arrière. Elle s’est approchée de nous :
    
    — Je vous présente Lénéria, ma générale en chef, dite Lénéria la cruelle, cheffe des Amazones. Dans ce monde, c’est Miss Smith, ma DRH.
    
    Derrière elle, se trouvait une jolie rousse d’environ trente ans, en tailleur aussi et tenant elle aussi un revolver.
    
    — Et si nous nous amusions un peu avec ces deux petites pétasses avant de décider ce qu’on fait d’elles. Qu’en pensez-vous Miss Smith ?
    — Avec plaisir, Mrs Hattine !
    — Toi, la blonde, approche, me dit-elle en me désignant du canon de son revolver. Je prends cette pouffiasse, vous, Miss Smith, vous prenez la lutine, après on échangera.
    
    Ne voyant pas d’autre solution, je me suis approchée de Mrs Hattine. D’un geste avec son revolver, elle me fit signe de me mettre à genoux devant elle. Elle a soulevé sa jupe sur ses hanches dévoilant de superbes jambes mises en valeur par des bas noirs, retenus par un porte-jarretelles et enfin sa petite culotte, noire aussi :
    
    — Vas-y et applique-toi salope, sinon ! me dit-elle en braquant ...
    ... le revolver sur mon visage.
    
    Je ne me le suis pas fait dire deux fois. J’ai obtempéré. J’ai baissé sa culotte sur ses jambes, dévoilant son intimité. Je confirme que même les femmes d’affaires/malfaiteurs/reines maléfiques/sûrement un peu sorcière, mouillent quand elles sont excitées. Ça fait deux fois dans cette histoire, que j’ai ce genre de réflexion !
    
    — Hmmm ! Oui, vas-y, la radasse. Tu sais t’y prendre, toi ! T’es sûrement une vicieuse !
    
    Comme quoi on peut être milliardaire, reine et avoir un langage de charretière.
    
    Angèle/Ancéria a sorti ses seins (manifestement refaits) et en pince un entre deux doigts. L’autre main étant toujours occupée avec le revolver.
    
    De son côté, Miss Smith/Lénéria tenait le visage de Léna serré entre ses cuisses et se faisait brouter assise sur le bord du bureau.
    
    — Ah, ouiiii, la blondasse, tu es bonne.
    
    Angèle se lâchait de plus en plus :
    
    — Vas-y salope, c’est bon ! Oui, j’ai séquestré le Père Noël, juste pour le profit. Je vais me faire un max de fric avec les jouets que fabriquent les lutins. Tout est vrai ! Applique-toi, la blondasse ! Ouiiii, comme çaaaaaaa ! J’ai réduit tout un peuple en esclavage, juste pour le fric. Non pas que j’en aie besoin en fait, je suis déjà riche, trèèèès riche ! Mais c’est comme ça que fonctionne le monde. Il faut tout écraser. Asservir les lutins, ça revient beaucoup moins cher que de faire travailler des enfants au Bangladesh. C’est ça, l’ultra libéralisme… Tout, tout de suite, et on se ...
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