L'histoire se répète
Datte: 28/04/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
couleurs,
frousses,
couple,
grossexe,
amour,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
historiqu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... comprends-tu notre langue, tenta Alice ?
— Oui, répondit-il après l’avoir toisé longuement. Je pa’le vot’e langue et de nomb’eux dialectes.
— Très bien, alors je t’explique. Ici, ce n’est pas une plantation comme les autres. Ici, on ne frappe pas les noirs, on ne les considère pas comme des esclaves, mais comme des employés. Nous avons besoin de vous pour cultiver, mais en échange vous aurez une bonne maison pour vous abriter, des vêtements, de la bonne nourriture abondante et même un peu d’argent.
— Tu te moques de moi ?
— Non, pas du tout, je te le promets. Je te respecte et je te demande de me respecter.
— Je te’especte, tu es la maît’esse.
— Non ! Je suis la propriétaire de la plantation, pas la maîtresse. « Maître, maîtresse, esclaves », ce sont des mots que je ne veux plus entendre ici. Mais « Madame, Monsieur, et employés ». Toi aussi on te respecte, je l’ai vu dès ton arrivée. C’est pourquoi j’ai besoin de toi, pour faire comprendre tout cela aux employés. Et surtout, leur faire comprendre qu’ici ça se passe comme ça, avec du respect ; mais qu’ailleurs, les blancs ne font pas cela, ils continuent de maltraiter les nègres. Si ils sortent de la plantation et que d’autres blancs les voient, ils les battront, les enfermeront, leurs mettront des chaînes ou même les tueront.
— Les autres je les connais, il faut en avoir peur. Mais pourquoi ici fais-tu comme ça ?
— Parce que je pense que tout être humain mérite le respect, à moins qu’il ait fait quelque chose de ...
... grave.
— Tu penses bien. Et toi aussi tu mé’ite un g’and’espect.
— Je crois que les gens m’aiment bien et je ne veux pas qu’ils aient peur de moi. Mais moi, j’ai peur pour eux. J’ai peur qu’ils ne croient pas que dehors c’est dangereux. J’ai peur qu’ils sortent et qu’il leur arrive malheur. Il faut le leur dire, leur expliquer et leur rappeler souvent.
— Je le fe’ai, je te le p’omets.
Il repartit très digne et Alice pensa qu’il serait difficile de lui faire montrer son sexe à tout le monde.
On alla acheter du bois, de la peinture, des clous. Les travaux commencèrent rapidement et Martin déménagea dans le manoir. Le grand chef revint voir Alice.
— Madame, nous t’ouvons qu’il fait t’ès chaud dans la g’ande case. Est-ce que tu nous auto’ise à la modifier comme on fait chez nous ?
— Euh… oui, bien sûr, mais vous n’allez pas tout casser ?
— Non, sois t’anquille. Juste fai’e des ouve’tu’es dans le toit.
— Dans le toit ? Mais vous allez vous mouiller quand il va pleuvoir !
— Non, non. Tu vas voi’, on ne se mouille pas et on a moins chaud.
Elle eut quelques sueurs froides quand elle les vit grimper sur le toit et le démonter partiellement. C’était surtout le haut qu’ils démontaient, l’arête du toit rectangulaire à quatre pans sur un mètre environ. Ils étaient agiles, habiles, et rien qu’à les regarder faire Alice se disait qu’elle ne s’était pas trompée. Ce sont vraiment des hommes intelligents et plus encore, malins. Ils étaient en train de reconstituer le faîte du ...