Sagesse (5)
Datte: 27/04/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Gerald93, Source: Xstory
... gère les plannings, tu as bien vu que cette année, embauché en mai, j’ai peu de congés. Ma femme part ce week-end, je la rejoins samedi prochain. Je suis donc seul, tous les soirs de la semaine prochaine.
Je l’ai embrassé sagement sur le trottoir, sans lui dire que moi aussi j’étais libre, avec juste un :
— On verra…
Dès le lendemain, toute excitée, n’y tenant plus, je lui envoyais un texto pour lui avouer que moi aussi j’étais sans mari ni enfant. Et nous convenions de nous voir jeudi soir.
Il est passé me prendre à 18h30, à trois rues du bureau. Malgré cette précaution, j’avais hâte de disparaitre sous le casque qu’il m’a tendu. Il y avait bien longtemps que je n’étais monté sur une moto. Même s’il me répétait que ce n’était qu’un scooter, accessible avec un simple permis B. En plein jour, et avec cette chaleur estivale, j’avais choisi de ne pas trop le coller, et de me tenir aux poignées latérales. J’ai reconnu la Gare du Nord, aperçu l’Opéra, mais je suis incapable de dire où nous sommes allés. Je connais mieux Paris en sous-sol avec le métro, qu’en surface. Ce qui est sûr, c’est que nous n’avions pas passé la Seine.
Le diner était parfait. Bon, simple, avec une touche d’originalité, dans une ambiance feutrée qui m’a permis de l’apprécié dans d’autres conversations que celles du boulot. Jusqu’à ce que la musique se fasse plus forte, conviant les clients à aller poursuivre leur soirée ailleurs. Il n’avait pas encore terminé sa cigarette lorsque nous ...
... retrouvions son scooter. La nuit était tombée, nous étions loin de nos quartiers. Alors avant qu’il ne récupère les casques et s’encombre avec, je lui ai tendu mes lèvres pour qu’il les embrasse, et nous nous sommes enlacés, les bras, les jambes, les langues sans retenue pendant de longue secondes.
Je vécu le retour comme un préliminaire. Cuisses écartées pour tenir sur la selle, ses fesses contre moi, mes mains dans ses poches pour me tenir, visière levée pour prendre l’air, et chaque accélération du moteur venant raisonner dans le creux de mes reins. Je savais qu’une nouvelle parenthèse s’ouvrait. Elle ne m’inquiétait pas. J’étais heureuse.
Il me fit descendre au bout de sa rue, rentra seul dans son garage et me fit signe de m’y engouffrer ensuite. J’étais comme une ado à son premier flirt. J’ai à peine regardé le vélo pas terminé qu’il m’a montré. Une fois entrée, je n’ai pas souhaité qu’il allume, je ne voulais pas voir les détails de son intérieur, ni la déco. J’y aurai vu l’emprunte que sa femme avait laissée à cette pièce. Les volets restés ouverts laissaient suffisamment pénétrer la lumière de la rue pour ce qu’on allait faire.
— Tu veux boire quelque chose ?
— Pas maintenant.
Il s’assit dans le canapé, et m’invita à faire de même. C’est là que l’esprit de Salomé m’est tombé dessus. Je suis restée debout, devant lui. Je n’avais rien prémédité, rien répété. Et me voilà subitement en train de me tortiller langoureusement, de me déshabiller lentement, un vêtement ...