1. Au plaisir des dames (2)


    Datte: 24/04/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Homme-jouet, Source: Xstory

    ... de contrecarrer les projets de Phoebus qui semblait décidé à les faire mourir de chaud. Un seul chemin y descendait, serpentant depuis la maison, et comme cet Éden miniature était très difficile d’accès, ils décidèrent de revêtir leurs tenues d’Adam et Eve mais sans les feuilles de vigne.
    
    Le ruisseau était étroit et très peu profond. Son lit et ses berges étaient tapissés de galets et bordé de quelques aulnes protégeant partiellement des rayons du soleil. L’eau jaillissait de plusieurs interstices d’un mur de rochers éboulés provenant probablement de la falaise surplombante. Elle était d’une température agréable, sans doute chauffée dans sa course en amont par les rayons du soleil. À quelques mètres en aval, un héron qui pêchait s’envola à tire-d’aile, sans doute dérangé par la présence de ces deux importuns.
    
    Allongés côte à côte sur le dos dans dix centimètres d’eau, ils s’abandonnèrent, les yeux clos, à la tiédeur rafraîchissante du flot. Les oreilles immergées, ils écoutaient, tels des enfants, la mélodie assourdie du clapot qui les berçait. Leurs bras flottaient au gré de l’onde, se frôlant au hasard des turbulences du courant. Quand soudain, Marie fut tirée de ses rêveries par la sensation de petites gouttes tombant sur ses seins. Elle entrouvrit discrètement les yeux et distingua la main joueuse de Raphaël positionnée au-dessus de sa poitrine et qui laissait s’écouler de l’eau depuis ses doigts disposés en stalactites. Elle les referma aussitôt, faisant comme si ...
    ... de rien n’était.
    
    Ce petit jeu d’impacts répétés ne resta guère de temps sans effet et évidemment, une première petite pointe défia rapidement les lois de Newton. Elle entendit à travers l’eau qu’il s’était manifestement redressé, mais elle décida de garder les yeux fermés pour se focaliser sur ses sensations épidermiques et fut vite comblée. Tandis que les gouttes migraient vers son autre sein, la douce chaleur d’une langue vint faire le tour du mamelon érigé. Tantôt légère et frôlante, tantôt agaçante et enveloppante, devenant suçante et aspirante quand la bouche se mettait de la partie. La respiration de Marie devint plus profonde, s’intensifiant davantage lorsqu’elle sentit la petite pluie dériver vers son ventre. Ombilic, bas-ventre, pubis... il lui sembla que les gouttes s’écrasaient avec de plus en plus d’intensité, à mesure qu’elles descendaient. Devinant où allait se finir leur périple, elle écarta les cuisses.
    
    Elle sentit la tige de son clitoris, ainsi libérée des grandes lèvres, se déployer doucement.
    
    Les gouttes en martelèrent le pubis, explosant en micro gouttelettes qui se dispersaient alentours. Certaines tombaient sur les lèvres, d’autres sur la petite hampe et ce délicieux aléa provoqua chez Marie, une respiration anarchique et saccadée. Agacée par cette pluie incessante, la petite tête rose finit par pointer légèrement hors de chez elle. C’était trop et pas assez, trouvait-elle et comme pour la soutenir dans sa frustration, les hanches se mobilisèrent ...
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