1. Hana


    Datte: 22/04/2023, Catégories: Oral lesbos, Femme, discrète, découvertes, soirée, hors, commune, Auteur: lexdepenny, Source: Revebebe

    ... Non.
    — Pourquoi pas ? Tu dois plaire aux hommes. Tu es jolie.
    — Tu trouves ? Pas le temps. Boulot, natation, lecture, études pour avancer… Je suis ambitieuse, que veux-tu ?
    
    Anya est d’une discrétion totalement absente.
    
    — Alors, pour le sexe, tu fais comment ? Tu n’as jamais… ?
    — J’ai des doigts… et un petit jouet qui me fait du bien aussi.
    
    Je suis étonnée de m’entendre dire ça. Ça ne la regarde pas, mais elle est tellement franche, cette fille, que je me sentirais injuste de ne pas faire pareil… C’est libérant, je trouve.
    
    — Moi, j’aime surtout les garçons, pas toi ? Oh, excuse-moi ! Tu es lesbienne peut-être ?
    — Pas que je sache, non.
    
    Là, je m’arrête brusquement. Anya le remarque.
    
    — Ah ? Tu ne peux pas me laisser en suspense ! Raconte !
    — Pas ici. Retournons à l’hôtel.
    
    Dans ma chambre, on s’installe, je ferme les yeux et je raconte…
    
    — Dans une famille comme la mienne, les garçons sont toujours suspects. Pas question de les fréquenter comme copain, encore moins comme petit ami. J’ai de la chance. Je suis studieuse et je n’y pense pas trop. J’ai une amie, Farida. Elle, c’est pareil. Elle est prof de maths maintenant. On s’enfermait dans sa chambre pour faire les devoirs ensemble. À deux, ça se faisait vite, alors après, on discutait, ou l’on mettait de la musique et l’on dansait. Puis un jour, il y a un slow, et elle me dit :
    
    … Plus plate aussi, je réponds. Rida, c’est une Vénus de poche. On avait quinze ans toutes les deux, et elle faisait déjà ...
    ... femme. Donc on se met à danser ce slow. Elle se colle à moi. Je suis très consciente que ses bouts de sein sont durs. C’est l’été et l’on est en tee-shirt. Moi je ne mets pas de soutien-gorge parce que je n’ai quasiment rien à mettre dedans. Elle a enlevé le sien, trop comprimant par cette chaleur, dit-elle.
    
    Je suis gênée.
    
    Je regarde Anya.
    
    — Et voilà comment ça a commencé. On s’est cogné les dents, il y’a eu des carambolages nasaux, elle m’a fait saigner de la lèvre et ainsi de suite, avant de trouver comment bien faire. Et une fois qu’on savait, on ne pouvait plus s’arrêter. J’ai dû fuir, cette première fois, tout haletante. Ça m’avait complètement bouleversée. Le dimanche d’après, rebelote. Devoirs, danse, baisers. C’est ce jour-là où Farida a glissé sa main dans mon jogging. J’ai failli crier.
    
    Nous sommes parties dans des éclats de rire. Puis tout à coup, Rida s’arrête.
    
    Elle fourre sa main dans son pantalon de pyjama et la ressort tout aussi trempée. Elle rit et essuie sa main sur ma figure. J’ai les joues barbouillées de ses jus.
    
    Anya tousse. J’ouvre les yeux et je la retrouve avec sa jupe retroussée, en train de se frotter à travers son slip.
    
    — Excuse-moi. Tu racontes si bien, je m’y voyais, presque… et en français c’est encore plus sexy… Continue !
    — Bof. Il n’y a plus beaucoup à te dire. Cet été-là, j’ai eu des leçons d’anatomie féminine comme on n’en fait pas au lycée. Je l’ai examinée, elle m’a examinée. Je l’ai fait jouir, elle m’a fait jouir. ...
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