J'aime le voir... (11)
Datte: 14/04/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: caribonex, Source: Xstory
... mon ouverture d’esprit, mais j’ai aussi la certitude que, si c’est effectivement le cas, mes réponses la satisfont et notre complicité augmente encore. Il me semble donc que le moment d’aller au cinéma arrive et j’applique les mêmes recettes.
Elles produisent les mêmes effets et nous profitons de cette obscurité cinématographique tant recherchée par les amoureux pour, enfin nous embrasser.
Son baiser est sauvage, affirmé et en même temps timide, comme si elle se lâchait puis rappuyait sur le frein dans la foulée. Aussi, ce n’est que deux jours plus tard que nous nous retrouvons enfin nues toutes les deux et que je comprends alors certaines choses à son sujet. Je ne veux pas en dire plus, car là aussi c’est mon moment. Mais disons que tout cela m’ouvre de nombreuses perspectives.
Quand mon mec revient le lendemain, je laisse échapper de petits mots, de petites réflexions surtout que son téléphone sonne régulièrement avec personne au bout du fil et aucun message laissé (comment cela j’ai installé un petit programme, pure calomnie !)
Je finis par râler sur les joies de son stage et il jure ses grands dieux n’avoir rien fait, que tout va bien. On en arrive finalement à ce que je lui signifie que nous aurons la visite de Sabrina.
— Et quitte ce sourire ravi, n’espère pas que je cède encore à tes pulsions (qui a dit que j’étais de mauvaise foi ?)
Il ne répond rien, sage décision de sa part et quelques heures plus tard, elle sonne à notre porte. C’est la deuxième ...
... fois qu’elle vient et c’est un peu comme si c’était une autre personne. Le repas se déroule normalement, et le dessert aussi. C’est au salon où nous nous détendons ensuite que, comme prévu, je note que mon mec présente un air à la fois soulagé et un peu désappointé en même temps (oui je sais que c’est plutôt antinomique, mais c’est ainsi que je le perçois.)
En mon for intérieur, je sens que c’est le bon moment pour placer mon attaque. L’air de rien, j’apostrophe Sabrina (avec qui nous avons beaucoup parlé) en lui disant :
— Tiens en parlant de vacances, tu sais que mon petit mec a eu un stage qui était plutôt des vacances.
— Comment cela ?
— Mais non, je n’ai rien fait.
— Suffit, tu as eu des appels réguliers et il faut vraiment que je sois folle de toi pour te laisser passer tout cela.
— Oh, oui tu as bien raison, reprend Sabrina, il faut régler ses comptes.
— En même temps, il me parait sincère alors je ne veux pas être trop dure avec lui.
— Ton bon cœur te perdra, fait-elle.
— Que vais-je bien pouvoir faire pour te reprendre en main, car tu as dû au moins regarder d’autres femmes. Voilà regarde-le, il se réjouit déjà.
— Mais non, je.
— Stop, stop stop, j’ai un moyen de satisfaire tout le monde y compris Sabrina qui a dû assister à ce difficile moment pour moi. Tu vas t’occuper de notre invitée, histoire qu’elle garde quand même un bon souvenir, qu’en dis-tu Sabrina ?
— Oui, je pense qu’ainsi tout le monde sera satisfait, à moins qu’il ne ...