Davina & Frédérique (4)
Datte: 12/04/2023,
Catégories:
Transexuels
Auteur: coiff78, Source: Xstory
Davina est en route pour retrouver Frédérique. Toujours très caméléon, elle a aujourd’hui endossé un look mi-pouffiasse – mi-pute de cité, de temps en temps elle aime bien s’encanailler ainsi.
Ses longs cheveux sont coiffés d’une casquette de base-ball, ses yeux en amande sont cachés par une paire de ray ban. Par dessus un petit haut sexy à bretelles en dentelle, elle a enfilé un coûteux bombers vintage américain.
Elle porte un pantacourt qui laisse parfois voir le haut de son string, elle est chaussée de magnifiques sandales à talons compensés de 8 centimètres.
Comme Fred’, elle a un entraînement conséquent sur la marche à hauts talons. Tout en conduisant, elle repense avec nostalgie à l’époque où, adolescentes d’une quinzaine d’années, elles passaient des heures dans l’immense dressing de la maman de Davina, à essayer toutes sortes de chaussures plus féminines les unes que les autres, à déambuler avec des déhanchés d’apprentis mannequins.
La mère de Davina est une fashion victime assumée, et elle a bien transmis à son fils David ce trait de caractère, cette passion.
Machinalement, Davina se regarde dans le rétroviseur de sa petite voiture de ville.
— Putain, y a pas à dire, je suis sacrément bonne, une vraie bombasse. Je me kiffe trop !
Puis quelques minutes plus tard...
— J’ai une envie de baiser aujourd’hui, je sais pas ce que j’ai... Bon, on va voir ce que je peux faire avec ma petite Fred’, elle est douée la sissy, sous ses faux airs de ...
... sainte-nitouche.
Davina s’est garée et se rend d’une démarche à la fois assurée et féminine vers la maison de Frédérique.
Elle contemple ses ongles soigneusement manucurés avant d’appuyer sur la sonnerie de la porte d’entrée.
— Je crois qu’on a sonné là, tu vas peut-être bouger ton cul de pétasse non ?
— Heuu pardon maîtresse Reyane, désolée... Je suis un peu...
— Mais t’es rien du tout Chérie, tu es en train de découvrir que tu es une bonne salope destinée à servir les êtres supérieurs comme ta maîtresse, on va pas en faire des caisses. Allez file ouvrir !!
Penaude, Frédérique se rend vers l’entrée et accueille son amie avec un air de chien battu.
— Wesh meuf !
Davina se met dans son rôle de bitch de banlieue, avant de réaliser dans la seconde que la situation est inhabituelle.
Elle dispose d’un solide sens pratique, couplé à une intuition souvent sans faille, pour le coup tous ses capteurs sont en alerte.
— Ma puce, qu’est-ce qui t’arrive ?
— Rien, Davina... Je ne t’embrasse pas, j’ai eu un petit souci (*). Viens je vais te présenter à la nouvelle amie de mon père.
(*) Le petit souci évoqué par Frédérique est évidemment lié au fait qu’elle a léché les orteils tout transpirants de sa belle-mère dans le chapitre précédent.
Davina suit Frédérique, ôte casquette et lunettes de soleil, secoue sa luxuriante crinière, et se dirige vers la belle-mère de Frédérique, pour la saluer poliment.
Reyane ne répond pas à son bonjour, la toise de haut en bas, ...