1. Attention : un train-fantôme peut en cacher un autre


    Datte: 09/04/2023, Catégories: fh, bizarre, fête, Voyeur / Exhib / Nudisme Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    Nous sortions d’un récital Baudelaire. Encore sidérés par la découverte de textes que nous connaissions pourtant si bien, nous nous dirigions mollement vers la fête foraine. Mélanie me dit :
    
    — Et si on baisait dans le train-fantôme ?
    — Tu crois que ça dure assez longtemps pour…
    — On fait plusieurs tours, et à chaque fois on va un peu plus loin.
    
    On prend donc quatre billets pour arriver à nos fins. Au début, juste un bruit métallique avec quelques hurlements lointains. Mélanie, dès que nous sommes dans l’obscurité, commence par enlever sa culotte, sans s’occuper des toiles d’araignées en plastique qui pendent. Le train semble ralentir et, à son passage, un cercueil s’ouvre et un macchabée se redresse ; dans un fou rire, Mélanie lui lance son tanga rouge bordé de noir. Je déboutonne le chemisier de ma compagne sur l’insistance de quelques cris stridents. On aperçoit alors dans une cage Freddy avec ses ongles rallongés en métal et sa tête toute fripée.
    
    Visiblement, il ne s’agit pas d’un mannequin, mais d’un homme déguisé en monstre. Il n’en faut pas plus pour que Mélanie lui montre ses seins.
    
    Bientôt un immense Frankenstein se tient au-dessus de nous brandissant une hache. De sa tête rafistolée, quelques filets de sang tombent à nos pieds. Puis dans un long tunnel, ce sont des araignées géantes qui se prennent dans nos cheveux. Mélanie s’assoit sur moi en poussant des petits gémissements. Sa poitrine se colle à mon visage et son sexe est déjà parti pour en ...
    ... profiter pleinement. Mais voilà que contre toute attente le train-fantôme sort de la pénombre pour se retrouver à l’extérieur. Ce serait déjà fini ? Non, heureusement il ne fait qu’un petit passage, à une certaine hauteur, pour attirer le public assoiffé d’émotions.
    
    Nous avons eu le temps de transformer notre excitation en un tableau quasiment romantique : une jeune fille se réfugie dans les bras de son amoureux tellement elle a eu peur. Nous replongeons aussitôt dans le noir pour nous retrouver face à une petite fille toute vêtue de blanc dont la tête se soulève brusquement au plafond dans un rire démoniaque. Suivent quelques images vidéo bien dans le genre gore, mais finalement cela fait moins peur que la réalité d’un monstre qui vous touche de près.
    
    J’en profite pour libérer mon pénis après quelques gesticulations au rythme de la musique de l’Exorciste. Un loup-garou s’invite alors et prend place à côté de nous. Il caresse les cheveux de Mélanie qui hésite à aller plus loin dans notre copulation. Puis, après nous avoir montré ses canines tout imprégnées de sang, l’intrus disparaît comme il était venu en se jetant dans un coin sombre dans une dernière bordée d’aboiements. Nous allions nous enfiler tranquillement quand le train eut des soubresauts comme s’il passait sur des dos d’âne. Impossible de tenir en place. Et voilà que le tour se terminait… On revoyait la dame du guichet et la lumière du jour.
    
    Nous attendons un petit moment et on remet ça. Maintenant on connaît le ...
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