Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 13
Datte: 09/04/2023,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bycinolas, Source: Literotica
... couilles velues en attendant le début de la représentation. J'en suis la vedette, c'est un peu mon Olympia à moi. Vêtue seulement d'une robe rouge plutôt transparente et d'un long collier de grosses perles écrues, je m'approche du micro de crooner situé au milieu de la scène. Un projecteur blanc m'éclaire et je m'apprête à entamer l'unique morceau de mon récital !
«
En tenue de soubrette devant toutes ses queues d'âne
J'avais le rouge aux joues et une bite à la main
« Au suivant, au suivant »
J'avais juste vingt-six ans et découvrais ces engins
qui allaient être le suivant de celui qui me prenait
« Au suivant, au suivant »
J'avais juste vingt-six et je me découvrais
Une libido naissante pour ces mâts de cocagne
« Au suivant, au suivant »
Moi j'aurai bien aimé un peu plus de prouesses
ou bien les retenir pour profiter d'leur gland
« Au suivant, au suivant »
Et même si ce fut beau cette longue farandole
C'est l'heure où l'on n'souhaite pas se choper la vérole
« Au suivant, au suivant »
Mais je jure que de prendre toutes ses queues dans mes fesses,
c'est des coups à me faire monter au firmament
« Au suivant, au suivant »
Je jure sur la verge de ma première pignole
Que ces chibres depuis je les vois tout le temps
« Au suivant, au suivant »
Ces queues qui sentaient l'ail et parfois le formol
Ce goût de salaison, c'était le goût des glands
« Au suivant, au suivant »
Et ...
... depuis à chaque fois à l'heure de succomber
Mon clito en émois semble me murmurer
« Au suivant, au suivant »
Tous les dards du monde devraient me bourrer le train
Voilà ce que la nuit je crie avec soupir
« Au suivant, au suivant »
Et si elles ne viennent pas, il m'arrive pourtant de jouir
Mes mains les remplaçant, mon clito réclamant
« Au suivant, au suivant »
Un jour je m'frai putain ou traînée ou morue
Enfin un de ses machins où je prendrai le jus
« du suivant du suivant »
»
J'ai réussi à capter l'auditoire, Grand Jacques n'a qu'à bien se tenir ! Toutes ces bites sautillent sur leur siège et claquent des couilles à tout va dans ce zéntih bondé. Je m'éclipse un court instant pour me désaltérer. Alors que je m'apprête à revenir sur scène pour profiter orgueilleusement d'une seconde salve d'applaudissements, je n'en retrouve plus l'entrée. Un couloir terne s'offre à moi, je me précipite, cours, m'affole, impatiente de retrouver mon public en folie. Les couloirs sinueux se multiplient, se rallongent, des portes se ferment, d'autre m'emmènent dans des dédales aux couleurs psychédéliques. Je finis, à bout de souffle, par retrouver les lumières de la scène. Le rideau est fermé, mais j'incruste ma tête entre ses pans. La salle est vide, seul un projecteur la parcourt lentement. Il s'arrête sur le dernier siège encore occupé ...
... Vous êtes encore là, bande de voyeurs invétérés ! Je suis crevée, rideau, on ferme !