1. Julie Julie Julie (3)


    Datte: 05/09/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Mefisto, Source: Xstory

    ... compassion. Allez le neurone, remets-la dans le trou du cul.
    
    Cerveau pointa son doigt ensanglanté vers le poste de contrôle tandis que le neurone traînait Raison plus morte que vivante.
    
    — Activez le protocole X, ordonna-t-il à l’attention des neurones devant les ordinateurs. Dans tout le cortex résonna le rire machiavélique de Cerveau bientôt suivit de tous les autres psychés qui se mirent à rire à gorges déployées.
    
    Ma mine s’assombrit subitement, me souvenant d’un coup tout le travail qu’il me restait à faire. Je fus soudain envahie d’un sentiment désagréable et mon ventre se noua. Je rentrai donc chez moi en vitesse et me mis à travailler pendant presque tout l’aprèm, ne prenant que quelques rares pauses. Quand la nuit fut tombée je m’étirai sur ma chaise et me couchai après une rapide douche, le crâne un peu surchargé. Une fois dans mon lit je ne m’endormis pas tout de suite et naviguai sur internet, regardant des vidéos tellement stupides que s’en était presque une insulte à la nature humaine.
    
    Avant de poser mon téléphone je checkai comme à mon habitude tous les réseaux sociaux à la recherche d’une photo, d’un commentaire ou quoi que ce soit en provenance de Julie, consciente qu’il n’y aurait sûrement rien de nouveau. Car depuis le temps que je le faisais je savais qu’elle ne publiait quasiment jamais rien, mais c’était devenue une véritable accoutumance, rare étant les soirs où je ne le faisais pas. Cette fois-ci donc rien de nouveau et je m’endormis ...
    ... quelque temps après.
    
    Le lendemain matin je me réveillai à 9h et pris un temps considérable avant de commencer à travailler. J’appelai des amis, fis des conversations via discord ou messenger toute la matinée et ne me mis au boulot que vers 13h. Un peu démotivée j’envoyai un message à Thomas en lui demandant si je pouvais venir chez lui pour qu’on travaille ensemble. J’étais en train de manger un œuf sur le plat quand il me répondit : ’Ouais pas de soucis, tu peux venir quand tu veux.’. Contente je me dépêchai d’engloutir mon repas et comme se balader en sous-vêtements est interdit par la loi je mis un t-shirt légèrement moulant et un jean. Quelques minutes plus tard j’étais sur ma moto en train de foncer à travers la ville en direction de l’appartement de Thomas.
    
    — Hey Salut ! Lui lançai-je quand il m’ouvrit sa porte en caleçon et haut blanc, l’air pas très réveillé.
    
    — Salut, je pensai pas que tu viendrais si tôt.
    
    Il alla s’enfiler un pantalon et m’invita à entrer dans son grand appartement, ou en tout cas bien plus grand que le mien. Nous nous mîmes à travailler quasiment immédiatement après avoir échangé quelques banalités et ne dîmes plus un mot ou presque durant près d’une heure, tant nous étions plongés dans nos révisons. Nous étions sur une petite table face à face chacun plongé dans ses cours. L’école qu’il faisait était aussi difficile que la mienne et entre ses cours de guitares et de natations il peinait quelques fois à tenir le rythme. J’étais en train de ...
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