1. Don Booth et le trésor de guerre


    Datte: 05/09/2018, Catégories: fhh, fhhh, gros(ses), bizarre, sales, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme entreseins, Oral pénétratio, uro, Humour policier, aventure, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... dire, me répondit Pet en désignant un groupe se tenant devant ce qui ressemblait plus à une cabane au fond de la jungle colombienne qu’à une maison typiquement américaine.
    — Des gens habitent ici ? demanda Karen, visiblement aussi surprise que moi.
    — Oui, ces montagnes sont peuplées d’hommes et de femmes vivant à l’écart de la civilisation. Nous avons internet, les téléphones portables, les autoroutes et la presse people, mais eux ont choisi de s’écarter de tout cela et de venir vivre ici, loin de tout, pour échapper à la pression de la vie moderne.
    — D’accord pour la presse people, je les comprends, dis-je. Mais sont-ils dangereux ?
    — Oh non, absolument pas. Ce sont de paisibles fermiers qui vivent de fromage de chèvre et de saucisse sèche.
    — Ces trucs-là peuvent se révéler être de sacrées armes de destruction massive !
    — Ne vous inquiétez pas et laissez-moi leur parler, j’ai de l’expérience avec ce genre de personnes.
    
    À quelques pas devant nous, l’un des hommes se détacha du groupe et vint à notre rencontre. Il était aussi maigre que Pet, vêtu de grossiers vêtements de toile et ne semblait pas avoir pris de bain depuis déjà un certain temps.
    
    — Vous voulez quoi ? dit-il avec un accent presque incompréhensible pour un américain moyen, c’est dire à quel point il parlait mal…
    — Nous sommes des scientifiques, répondit Pet.
    — Comme les types du recensement qui sont venus l’année dernière ?
    — Euh… non, pas vraiment. Nous sommes à la recherche de l’Histoire !
    — Je ...
    ... comprends rien à ce que vous dites.
    — Eh bien voilà : avez-vous déjà entendu parler d’un certain Lieutenant Duff ? Il serait venu ici il y a 150 ans.
    — Duff ? Le gars qui habite près du col, là haut, et qui distille de l’alcool de pomme ?
    — Possible. Vous voulez bien m’indiquer le chemin ?
    — Sûr !
    
    Je me penchai vers Karen pour lui murmurer à l’oreille :
    
    — Je ne pensais pas que l’archéologie était aussi facile…
    — Ça me surprend aussi, dans Indiana Jones ça a l’air nettement plus intello !
    
    Nous prîmes la direction indiquée en marchant entre une série de maisons construites grossièrement et toutes passablement défraîchies. Certaines étaient plus proches de la grange de mon grand-père que de la traditionnelle maison américaine. Installé sous un porche, un jeune homme jouait en boucle la même mélodie sur un vieux banjo désaccordé.
    
    — Je ne vois aucune antenne de télé, fit remarquer Karen. Comment ces gens font-ils pour vivre ?
    — D’amour et d’eau fraîche sûrement, répondis-je.
    
    Brad Pet, quant à lui, semblait comme un saumon dans une rivière d’Alaska. Il ne cessait de contempler chaque recoin de l’étrange village, observant le moindre geste des autochtones et murmurant des litanies de mots.
    
    — Il faudra que je contacte le professeur McLeod de l’université de Glasgow, me dit-il. C’est un ethnologue réputé qui sera sûrement très intéressé par ces gens. Il a publié de nombreux articles, et notamment un intéressant mémoire intitulé « La méritocratie incarnée dans ...
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