Don Booth et le trésor de guerre - Histoires de Sexe

Don Booth et le trésor de guerre

... Depuis quand calme-t-on les tremblements de terre en baisant ?
— D’un autre côté, si tout le monde se mettait à baiser dès qu’il y a un tremblement de terre, certaines régions du monde seraient surpeuplées…
— Ça tombe bien, je crois que c’est le cas !
— Qui sait ? Peut-être que vous venez de trouver une explication rationnelle à l’un des grands problèmes démographique de ce monde. Il faudra que j’en parle à Herr Kül, le célèbre professeur de l’université de Barrockstadt.
— Bon ! Vous me la fourrez cette queue oui ou merde ?
— Attention Madame Candy, vous devenez vulgaire. Don, à vous l’honneur…

Cet honneur, je m’en serais bien passé, mais bon, quand faut y aller, faut y aller, comme on dit, et puis je gardais en tête le fait que Karen était peut-être en train de courir un grave danger. Je tâtonnai vers Candy, et ma main effleura le bout d’un sein que je jugeai particulièrement dur, compte tenu des circonstances. Depuis combien de temps Candy n’avait pas été touchée par un homme ? Dans la suite logique des choses, ma main glissa sous le téton pour empoigner le sein finalement pas si flasque que ce que je l’avais cru. Je le pétris longuement avec finalement une pointe d’excitation. Ce que j’avais vu de Candy, c’était une femme assez loin de la taille mannequin et qui était de plus recouverte de crasse. Ce que je découvrais à tâtons dans le noir, c’était un volcan prêt à entrer en éruption qui n’avait rien à envier au tremblement de terre que nous avions subi ...

... précédemment. Mes mains découvraient progressivement des courbes de chair chaude comme une lave incandescente à laquelle on aurait mélangé une grosse pincée de volupté et je dois bien admettre que, malgré les circonstances dramatiques, je bandais comme un âne.

— Vous vous en sortez, Don ?

Non mais sans blague, il me prenait pour qui, cet intello ?

— Je sais ce que j’ai à faire, mais j’apprécierais beaucoup d’être un peu épaulé. Ma parole, nous ne serons pas assez de deux pour faire « expier » la donzelle !

Pet se pencha alors vers moi et me murmura à l’oreille :

— C’est à dire, Don, que je dois vous avouer que je n’ai jamais fait ça !
— Baiser une sauvageonne au fond d’une grotte éboulée après un tremblement de terre ? Je vous rassure, moi non plus !
— Non, je veux dire… enfin, vous voyez… euh… faire des choses avec une dame.
— Mais bon sang, qu’est-ce qu’on vous apprend à l’université ?
— J’ai un doctorat en histoire de l’art, un autre en ethnologie, une maîtrise de paléontologie, une licence en grec ancien, une spécialisation en hiéroglyphes, et j’ai également étudié le monde romain, les dynasties de la Chine ancienne, les époques glaciaires, la littérature médiévale, la faune sous-marine de l’époque du quaternaire et l’audiovisuel parce que l’un de mes rêves de gosse était de devenir réalisateur de clip vidéo de black metal.

J’aurais bien aimé savoir ce que le black metal venait foutre là-dedans mais un tsunami nommé Candy s’impatientait.

— Peu importe, ...