Les sauvetages de Kevin (6)
Datte: 01/04/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... bien.
— J’ai repris ma natation depuis un mois, ça commence à revenir. Bientôt, tu me retrouveras comme tu m’as vu à l’hôpital.
— Je t’ai dit que tu es déjà très belle à mes yeux... Mais j’y pense. Ça fait un moment que tu as eu ton opération et tes rayons. Tu as encore des douleurs au sein ?
— Oui, non. Enfin d’après les médecins, c’est probablement psychologique. Car j’ai été touché dans ma féminité. J’ai peur.
— Pourquoi ? De quoi ?
— De souffrir encore. Tant physiquement que psychologiquement. Je sais qu’il ne faut pas, mais je n’ai pas l’impression d’être entièrement guérie...
Je me redresse un peu et tourne Anne-Sophie vers moi. Je remonte ma main vers ce sein meurtri, elle a un geste de défense. Je retire doucement sa main en la regardant avec autant d’amour que possible. Je descends le zip coloré de sa blouse (il est rouge comme tout le personnel médical ici, le personnel administratif a un zip bleu). Comme je m’y attendais, elle est juste en soutien-gorge dessous, un t-shirt, un débardeur serait de trop par cette chaleur estivale. Je ne suis pas étonné de voir une brassière de sport. Anne-Sophie n’est pas rassurée. Elle hésite à me laisser faire, mais elle a aussi envie de se laisser aller avec moi. Le bonnet est trop enveloppant et trop épais pour qu’une caresse légère le traverse. J’opte alors pour déposer un doux baiser sur le haut de son sein.
— Non, aaah, souffle-t-elle.
Elle a eu peur puis a aimé ce léger contact. Je recommence ...
... plusieurs fois avec la même délicatesse. A côté, ma main droite empoigne un peu plus fermement son sein gauche. Son soutien-gorge est fermé sur le devant par un zip. Je le descends doucement, les bonnets veulent se faire la malle sur le côté. Mais elle les retient devant sa poitrine. Elle n’avait pas hésité à me montrer ses seins quand nous étions à l’hôpital. J’enlève délicatement ses mains. J’attends un peu avant de toucher à son dernier rempart. Je le fais sauter d’abord côté gauche. Je trouve son magnifique obus, identique à ce que j’ai en mémoire. C’était, il me semble, le plus petit des deux, même s’il dépassait en taille ce que la plupart des femmes peuvent offrir naturellement. Je me mets à le caresser, à le malaxer. Anne-Sophie gémit de bonheur, néanmoins je la sens craintive pour la suite.
Je vais pour enlever complètement sa brassière, mon amie a un geste de peur et chuchote :
— Non, ma cica...
Elle a donc peur que je vois sa cicatrice. Avec beaucoup de précautions, je repousse l’autre bonnet. Je regarde son sein. Il paraît légèrement plus petit que l’autre maintenant. Son mamelon, son aréole, tout est là. Je cherche des yeux cette fameuse cicatrice. Tout d’abord, je ne vois rien puis je finis par trouver sur le côté du sein une fine ligne blanche. Celle-ci doit être totalement cachée lorsqu’Anne-Sophie est debout. Je me penche vers cette marque et y dépose aussi légèrement qu’une plume mes lèvres, comme un parent embrassant le bobo de son enfant dans un bisou ...