Le père Noël est un coquin. - Histoires de Sexe

Le père Noël est un coquin.

Comme chaque année en période de Noël, Véro débordait de travail. Il faut dire que cette chasseuse de têtes avait chaque année une mission un peu spéciale, elle devait recruter des Pères Noël pour les supermarchés ou autres entreprises. Aujourd’hui, elle a une commande particulière. Elle doit auditionner des danseurs pour un club libertin, et un autre, chose moins réjouissante pour une chaîne de magasins qu’elle ne connaît pas.

C’est toute émoustillée qu’elle s’habille sexy pour aller au premier rendez-vous. Un string rouge avec son soutien-gorge à balconnet assorti, un haut blanc en mousseline transparente et vaporeux, au décolleté qui ne laisse rien deviner, des bas autofixants noirs, et une jupe rouge descendant jusqu’à mi-cuisse, mais ayant l’avantage de remonter dès qu’elle s’assoit. Elle chausse des escarpins à sangle fine et à talons aiguilles. Ils affinent ses jambes et la grandissent de quelques centimètres ; 10 environ. Il faut dire que Véro n’est pas bien grande, 1m60 à tout casser. Par contre, sa silhouette sportive attire tous les regards, tant ceux des hommes que ceux des femmes. Elle a une poitrine menue, mais bien dessinée, et une cambrure de danseuse. Il faut dire que sans cette chute et fracture de la cheville lors de l’audition à l’Opéra, elle serait danseuse.

Elle s’est aussi faite belle pour l’occasion, son minou est fraichement épilé, et elle s’est maquillée avec soin. Ses cheveux noirs flottant sur ses épaules tranchent avec la blancheur de son ...

... visage.

Après avoir pris son café, elle descend quatre à quatre les huit étages qui la mènent à la rue.

— Les escaliers, ça raffermit les fesses, dit-elle tout le temps quand on lui demande pourquoi elle ne prend jamais l’ascenseur.

Elle rejoint sa vieille mini et démarre sur les chapeaux de roues pour rejoindre l’Arc de Triomphe et prendre le périph porte maillot. Direction Vincennes où elle a sa boîte de recrutement.

Après une heure et vingt minutes de bouchons à s’être fait mater par tous les camionneurs, chose qui la ravit, elle arrive enfin. Devant la porte de son bureau, un groupe d’hommes fait la queue. Il y en a quinze, il lui en faut six. Soit neuf à éliminer. Le choix va être dur, ils sont tous mieux fichus les uns que les autres.

Mais Véro ne s’en laissera pas conter. Elle a avec elle les dossiers de chacun, et elle a pris le temps de les étudier hier soir. S’ils sont là devant elle, c’est pour une démonstration de danse et ainsi confirmer son choix.

Elle passe devant son bureau sans s’arrêter et se dirige vers une salle au fond du couloir. C’est son endroit à elle, une salle de danse totalement aveugle et insonorisée. Elle installe son fauteuil et son bureau, dépose ses dossiers et va appeler le premier candidat.

Il rentre, se présente, et danse en se déshabillant sur la musique mise par Véro. A la fin du morceau, Véro le renvoie en lui disant que les résultats seront donnés une fois que tous seront passés et qu’ils seront affichés au bas de ...