Une histoire sans fin (1)
Datte: 27/03/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: chgrey, Source: Xstory
... Encore l’une de ses bizarreries... Mais le choix n’a pas tant d’importance, cela nous donne juste l’occasion de la chamaillerie. Tout est affaire de jeu entre nous et de bagarre. Quelques minutes plus tard, nous voilà installés dans la salle de cinéma. En parfait gentleman, je l’ai invitée, en parfaite invitée, elle a voulu refuser, pour finir par conclure :
— La prochaine fois, c’est pour moi...
La lumière s’éteint, nous sommes en bout de rangée. En s’asseyant, sa robe a dévoilé le haut de ses jambes. Par habitude, ma main se pose directement sur sa cuisse, je la sens tressaillir au contact de mes doigts sur sa peau. J’y songe. La dernière fois que nous nous sommes vus, il faisait froid, elle était en jean. Elle ne retire pas ma main pour autant et moi, je feins l’habitude, l’inattention... Le film commence...
Les scènes s’enchaînent, mais je ne vois qu’une image. Le contact de l’intérieur de sa cuisse sous mes doigts accapare toute mon attention. À l’écran, pendant que deux jeunes gens marchent dans le désert, l’extrémité de mon doigt tourne en rond sur cette portion de peau si tendre... il fait très chaud dans cette salle. La tête de Sarah sur mon épaule et son parfum enivrant n’arrangent pas les choses...
La sentant d’humeur joueuse, je me permets un geste un peu plus provocant. Au pire, elle me repoussera... Mon poignet reste immobile, mais mes doigts glissent lentement sur sa peau, en petits cercles, remontant légèrement sous sa robe...
Aucune réaction de ...
... ma belle, juste la chaleur étouffante de la salle ou peut-être de mon corps, qui contraste avec la fraîcheur de sa peau. Je ne sais pas à quoi elle pense, moi je plane. À l’approche du désert, je plane. Mes caresses durent quelques minutes, la main toujours immobile. Puis en accompagnant mes doigts qui glissent sous sa robe, je remonte également ma main de quelques centimètres...
Sarah se tend, se redresse. Je m’attends à me faire rembarrer, elle attrape sa veste, ça y est, elle va partir. Quel con !
Je retire mes doigts, elle les attrape, plaque ma main sur sa cuisse et la sienne sur sa veste, dissimulant le petit spectacle qui se joue presque entre ses jambes. Ce qui se passe sous cette veste n’appartient qu’à nous désormais...
L’acceptation tacite de mon geste provoque en moi une excitation terrible. Je me tortille sur mon siège en quête d’un peu de soulagement... Je tourne la tête, croise son regard brillant qui en dit long, et elle repose sa tête sur mon épaule, le sourire aux lèvres.
Le coup de chaud passé, je me rappelle où j’en étais et repars à l’assaut du corps de ma belle Sarah. Ma main est à mi-hauteur sur sa cuisse et il me semble qu’au milieu de la fournaise qu’est devenue la salle de cinéma, une autre source de chaleur m’attire quelques centimètres plus haut. Je n’en ai pas assez, j’ai tellement envie d’aller toucher ce fruit défendu, de me retourner et de l’embrasser à pleine bouche, mais le jeu et la peur de me faire rembarrer l’emportent.
Des ...