1. Cocktail du samedi soir


    Datte: 27/03/2023, Catégories: fh, 2couples, hplusag, fplusag, fagée, jeunes, couplus, candaul, caférestau, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral jeu, initiat, Auteur: ElodieParis, Source: Revebebe

    ... regards. Elle adopta la démarche d’une femme provocatrice assumée, comme si elle était une pute, loin de la petite étudiante sage qu’elle affichait jusqu’alors. La façon dont elle marchait lui donnait l’impression qu’elle racolait son monde.
    
    C’était enivrant de voir que cela fonctionnait. Elodie était à fond dans son rôle, focalisant son regard sur Monique. Loin de baisser les yeux, elle la fixait. Elle ignorait son public, clins d’œil et commentaires directs (« Quel cul ! » « Elle doit être bonne ») ou agressifs (« quelle grosse cochonne ! »). Un homme osa : « laisse tomber, c’est une pro, elle est avec le vieux, là-bas ».
    
    Elodie était transformée, elle ne se laissait pas impressionner, continuant de façon immuable vers sa trajectoire et son objectif : Monique. Cette dernière, entendant les murmures dans la salle, au passage d’Elodie, la regarda venir vers elle. À la fac, les étudiants disaient de Monique, une brune qui approchait la cinquantaine, que c’était « une gouine ». Elle ne s’était jamais intéressée à Elodie, pas étonnant, compte tenu de la façon dont celle-ci se cachait dans son image d’étudiante sage et un peu garçonne.
    
    Monique déshabilla Elodie du regard. Elodie fut rassurée : son ancienne prof ne l’avait pas reconnue, comment aurait-elle pu d’ailleurs savoir que, derrière cette petite bombe sexuelle, se cachait la petite Elodie ? Monique était seule, attendant probablement quelqu’un qui n’était pas arrivé. Elodie lui adressa son plus beau sourire, ...
    ... accompagné d’un clin d’œil sans ambiguïté et descendit lentement l’escalier pour rejoindre les toilettes des dames.
    
    Une fois que les discussions reprirent dans la salle, Monique laissa passer un peu de temps et s’éclipsa à son tour vers les toilettes. Elodie, qui avait pris soin de ne pas verrouiller la porte, l’attendait, nerveuse, ravie de la voir rentrer. Son sourire se changea en fierté, son œil pétilla et sa confiance en elle monta en flèche. Elle se tourna vers Monique, colla son regard dans le sien, remit nerveusement une mèche de cheveux sur son oreille. La cinquantaine assurée, tout comme son statut de lesbienne frivole, Monique ne se laissa pas embarrasser par la situation. Ce qu’elle avait vu de cette petite avait été assez pour lui faire comprendre le feu en elle. Monique n’avait pas l’intention de laisser passer une opportunité comme celle-là.
    
    — Je m’appelle Monique. On se connaît ?
    
    Cela confirma à Elodie que Monique ne l’avait pas reconnue. La jeune fille fit non de la tête.
    
    — Je m’en doutais. Pourquoi autant d’attention sur moi, si je peux me permettre ?
    
    Monique avança vers Elodie, avec un regard de gouine assumée :
    
    — Pourquoi avez-vous l’outrecuidance de me draguer ouvertement devant tout le monde ?
    
    Monique faisait face à elle.
    
    — Et de m’inviter à vous rejoindre dans les toilettes, l’endroit le plus romantique de cet établissement ?
    
    Cela la fit sourire et Monique fut subjuguée par l’éclat de cette dentition innocente. Elodie avait du mal ...
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