1. Nini, la « grenouille de bénitier » chez les Tékés au Congo. 3/3


    Datte: 27/03/2023, Catégories: A dormir debout, Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... chiffon trempé de sa cyprine, de son poing gauche, il se tapait la poitrine en criant : « Wou-Hou, Wou-Hou. Toi perdu chemin. »
    
    Ta mère croyait que sa derrière heure était arrivée, cet homme préhistorique impressionnant était menaçant, elle savait à présent qu’elle allait se faire tuer voire même manger. Elle hurlait mais il lui semblait que les sons ne sortaient pas de sa bouche : « Toi perdue, toi vouloir retrouver chemin ? »
    
    — Oui ! s’il vous plait, je veux partir d’ici.
    
    — D’accord ! Nous jamais voir femelle blanche sans poils, toi laisser moi et petits frères engrosser toi ou nous manger toi.
    
    Quand ce géant homo habilis probablement un de nos ancêtres passa derrière, elle ne pouvait plus le voir mais elle sut ce qu’il allait faire et acceptait le marché si cela pouvait lui sauver la vie. Lorsqu’elle sentit son pénis entre ses cuisses et ses mains lui empoignant les hanches, elle se demandait s’il allait tenir sa promesse. Sans forcer le passage, ce long gland pénétra dans sa chatte trempée, l’autochtone commença ses va et vient en criant : « Hi-Hi-Hou ! Hi-Hi-Hou ! » puis, elle ressentit couler dans ses entrailles ce liquide chaud et limpide lui inondant le vagin.
    
    Le primate satisfait, se tapait le poitrail toujours en criant : « Wou-Hou, toi bon cul. » Il venait de se vider en elle et laissa sa place à un de ses congénères qui fit la même chose. Nini c’était fait prendre et abusée par les cinq hominidés sans jamais avoir fait le moindre geste pour ...
    ... se défendre. Elle était écœurée, elle vomissait tripes et boyaux, les australopithèques ayant pris leur plaisir, l’avaient laissée affalée dans l’herbe, en vie mais traumatisée à jamais. Lorsqu’elle se remit assise et se réveilla dans sa case, Fula Mampuya lui tenait la main, elle venait de finir son histoire. Ce cauchemar avait enfin pris fin, néanmoins, Nicole n’était pas sortie d’affaire, elle se retrouvait encore à Ngabé avec le Makoko qui voulait lui aussi son cul : « Je ne m’en sortirai jamais. Seigneur ! Sauvez-moi. »
    
    À cet instant, elle entendit à travers les murs de la hutte, faits de branchage et de feuilles, une voix rauque et calme sortant de nulle part, dire :
    
    — Je suis là mon enfant ! Je t’ai montré dans ton songe, ce qu’il adviendra de toi si tu t’enfuis. Garde l’espoir Nicole, ait confiance en ton Seigneur, fais construire mon église.
    
    — Mon Dieu ! Comment le faire comprendre à ce vieillard ?
    
    — Nicole ! Ton seul but sur cette terre est de parvenir à construire cette église, n’oublie pas que j’ai sacrifié mon corps pour sauver l’humanité.
    
    La voix de Dieu s’était tue, Nini demanda à l’épouse de Ngono Kubwa si elle avait, elle aussi entendu les paroles du Seigneur : « C’était ton Dieu ? Oui ! Je l’ai bien entendu. » Ta mère appela plusieurs fois Monsieur l’abbé mais celui-ci était déjà reparti dans la case du Makoko avec son porte-voix.
    
    « - Que voulait dire cette dernière phrase ? Lui aussi voulait que je m’offre à cet obsédé sexuel ? » Se ...
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