Un malencontreux accident (6)
Datte: 25/03/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Blueberry89, Source: Xstory
Morgane rejoignit son mari qui prenait un bain-de-soleil sur la terrasse de l’hôtel, tranquillement attablé et sirotant une pression bien fraîche. Le paysage était époustouflant et l’air, si frais qu’il en devenait mordant.
— Tiens chérie, tu as fait une bonne sieste ? Je commençai presque à m’inquiéter.
— Oui, j’avais un mal de tête horrible, excuse-moi. Ce doit être la chaleur dans le hammam tout à l’heure.
— Ca va mieux maintenant ?
— Je suis encore un peu patraque, mais je ne vais pas passer le week-end dans la chambre.
— J’avais prévu une sortie ski avec un guide demain, mais je vais peut-être annuler si tu ne te sens vraiment pas bien.
— Je préfère rester à l’hôtel, je n’ai pas encore essayé leurs massages. D’ailleurs, tu en as pensé quoi ?
— Oh, j’étais tellement crevé de m’être levé si tôt, je me suis endormi en plein milieu, rit-il, que dirais tu d’aller à la piscine ? Je me tremperai bien !
— Bonne idée, allons-y.
Morgane était dans son élément dans l’eau de la piscine. Elle nageait depuis plus d’une heure avec son mari, enchaînant les longueurs, quand elle se décida à sortir. Elle essayait de se calmer, freiner cette envie incessante qui la consumait depuis qu’elle avait croisé la route de l’agent de sécurité. En vain. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à Lui, à Sa peau, Son odeur, Ses lèvres... Leur étreinte dans ce placard était si intense, si chargée en émotions.
Jamais elle n’avait été dans un tel état. Elle ne se reconnaissait ...
... plus. Où était passée la sage avocate ambitieuse et totalement dévouée à son mari et son travail ? En se regardant dans le miroir des vestiaires, elle essaya de retrouver une petite part de l’ancienne femme qu’elle était avant. Mais elle n’y vit que femelle en mal de son mâle dominant, les seins pointant sous le tissu lycra de son maillot de bain, les yeux troublés par le désir, les joues rosées...
Elle entendait son mari qui sifflotait dans les douches à côté. Une chance que les vestiaires soient genrés, sinon il lui aurait certainement proposé une douche coquine. Enfin, genrés, ce n’était pas les quelques panneaux de bois suspendus qui composaient les vestiaires qui empêcheraient les hommes de se glisser chez les femmes s’ils le voulaient vraiment. La paroi séparant les deux zones était si fine, qu’on y entendait chaque éclaboussure, froissement de vêtements et quintes de toux.
Morgane se faufila à l’intérieur d’une cabine et enleva le bas de son maillot trempé en penchant bien ses fesses en arrière.
Soudain, sa croupe entra en contact avec un corps chaud et des mains s’emparèrent de ses hanches.
Alex se tenait là, derrière elle, le sexe tendu, libéré, prêt à la baiser. Elle n’en croyait pas ses yeux et fut submergée par une bouffée d’excitation et de bonheur. Il n’attendit pas une seconde avant d’entrer dans sa chatte si humide d’un seul coup. Il la prit en levrette dans la cabine, déchaînant la chienne qui était en elle, quand une voix se fit entendre.
— ...