1. Zaï Zaï Zaï


    Datte: 24/03/2023, Catégories: fh, asie, telnet, Masturbation Oral Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    — 在 !
    
    La voix est jeune, plutôt enjouée. Enjouée ? En fait, je n’en sais rien, c’est la première fois de ma vie qu’on me répond en chinois, je ne peux donc pas juger de cette intonation de ce qui ressemblait à « Zàï » et doit correspondre à notre « Allô ».
    
    — Bonjour Xiu ! Je suis Claude Pessac ! Je ne te dérange pas ? Tu ne dormais pas ?
    
    Silence complet sur la ligne. La réponse tarde, puis, d’une toute petite voix teintée d’étonnement, la jeune femme répond :
    
    — Euh… Non, je ne dormais pas. Mais… Excusez-moi, je n’ai pas bien compris. Qui êtes-vous ? Je vous connais ?
    
    Je précise :
    
    — Claude Pessac. Je suis un ami de Ben, ton amant français qui te fait reluire régulièrement au téléphone.
    — Reluire ?
    
    Bien qu’elle ait passé toute sa jeunesse et son adolescence en France, il est compréhensible que la jolie Chinoise ne connaisse pas toutes les subtilités de notre argot.
    
    — Il te fait jouir, il te branle à distance, il te baise par téléphone. Non ?
    — Mais… mais…
    
    Il est clair que Xiu suffoque un peu, qu’elle est sidérée par mes propos. On peut le comprendre, me semble-t-il, et c’était bien le but recherché ! J’enfonce le clou :
    
    — Comment ça « Mais » ? Tu veux dire que Ben m’a menti à ton sujet ? Qu’il affabule, qu’il s’est inventé une amante exotique, qu’il prend ses rêves pour des réalités ? Tu veux dire que tu n’es pas la petite salope qu’il m’a décrite, toujours prête à écarter ses cuisses, la chaudasse qui aime que ce soit hard, qui réclame des mots ...
    ... crus ?
    
    Ma sortie est crue, nette et sans détour, mais il faut bien que je sache si mon pote m’a ou non raconté des craques. Je note déjà que la belle ne m’a pas raccroché au nez. Un bon point ! Dans le même temps, j’imagine le choc que mes propos ont dû provoquer. Il y a de quoi la déstabiliser, l’apeurer. Sans doute se sent-elle trahie par Ben, affolée qu’il ait révélé leurs petits secrets, ses inavouables perversions. Sa respiration accélérée parfaitement perceptible témoigne de son trouble, voire de sa peur. Peut-être craint-elle que je veuille la faire chanter…
    
    — Mais qu’est-ce que vous voulez, demande-t-elle, une pointe d’angoisse dans la voix.
    
    Elle ne dément pas ! Elle ne crie pas, ne nie pas catégoriquement. Bien au contraire, sa voix, basse, voilée, presque lasse, trahit déjà sa défaite, l’aveu de ses indécentes turpitudes.
    
    — Je ne te veux rien de mal, bien au contraire. Rien que tu ne veuilles pas, rien que tu nedésires pas.
    — C’est vrai ? Vous êtes Claude Pessac ? Vous êtes vraiment l’ami de Ben ? Il vous a parlé de moi ? Vous ne me voulez pas de mal ?
    — Oui, oui, oui, oui et non ! Non, je ne te veux aucun mal, que du bien, à condition que tu en sois d’accord. Bien sûr, je comprends que tu sois déstabilisée, inquiète même. Que tu te sentes un peu trahie par Ben, mais rassure-toi, ce n’est qu’à moi qu’il a parlé de toi. Rien qu’à moi, parce que nous sommes amis bien que nous ne nous connaissions pas depuis très très longtemps. Mais l’amitié, c’est comme ...
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